AU CRASH
OC : Une autre chose que j'aime chez les hommes, c'est qu'ils se comportent toute la vie comme des enfants.
Max : J'ai l'impression quelques fois que tu pourrais presque virer de bord.
OC : Faut rien exagérer chérie.
Sketchy : Mesdames, est-ce-que je peux vous offrir un petit verre.
OC : Non, tu devrais peut-être te calmer, vu que t'es déjà bituré.
Max : C'est qui le gars avec Herbal.
OC : C'est Snuffy, il vient de sortir de taule. C'était le compagnon de cellule d'Herbal.
Max : Herbal a été en taule?
Sketchy : Deux ou trois ans à Avenol pour une histoire de ganja mais c'était une erreur judiciaire.
Max : Je lève mon verre à tous les rebelles qui sont au trou.
Sketchy : Donne-moi un mezcal avec l'asticot.
Herbal : Max, Original Cindy, saluez mon grand copain Snuffy Wills. Euh, Snuffy cherche un emploi en ce moment, vous croyez qu'on pourrait convaincre Normal de... de lui filer un coup de main.
Max : Ouais, tu peux compter sur nous.
Sketchy : Hey les amis! Visez ça...
Max : Je vais te sortir d'ici avant que tu n'incinères quelqu'un.
Sketchy : Laisse-moi finir mon verre.
Max : Tu es raide. Ravie de vous connaitre.
DANS UNE RUE
Sketchy : Me sens pas très bien.
Max : Si tu dégueules, je te descends.
Phil : Ramasse ça vite.
Garçon : Hey, lâche-moi bouffon.
Phil : Je t'ai dit de ramasser ça, t'as compris?
Garçon : Hey, t'es qui toi?
Phil : C'est comme ça que ça commence, bientôt les rues seront des fleuves d'ordures puantes, toutes les vitres seront brisées et partout des graffitis obscènes. Pourquoi une fille n'irait pas se vendre là pour avoir de la drogue? Ramasse ça! Ramasse ça et tout de suite.
Garçon : Ok.
Phil : Maintenant je sais à quoi tu ressembles.
Sketchy : T'es une vraie pote, toi.
Max : Ouais ben à côté de mes chaussures s'te plait.
Voleur : Vos portefeuilles vite et je vous laisse tranquille.
Sketchy : Laisse moi faire. Fou moi le camp de là.
Voleur : Ah, tu veux mourir ce soir zigomar.
Sketchy : Euh, j'en n'ai pas très envie, tiens.
Max : Tu vois, t'aurais jamais dû faire ça. Il est débile de s'être cuité mais il se trouve que c'est un ami alors je vais te flanquer une raclée. (voyant Phil) Hey!
Phil : Ca va aller?
Max : Oui.
Sketchy : Merci. Où sont passés ces gars?
Max : Vite filons. Vous pouvez m'aider, il pèse un peu lourd.
A JAM PONY
Sketchy : On a donc quitté le Crash juste après minuit parce que Max était claquée.
OC : Parce que tu te souviens de ce que tu as fait hier soir après tes neufs premières bières?
Sketchy : Je peux raconter mon histoire?
OC : Hum...
Sketchy : Je la raccompagnais...
OC : Vantard.
Sketchy : Et tout d'un coup y'a une bande de voyous qui nous a sautés dessus. J'ai commencé à cogner pour défendre sa vertu mais ils étaient très nombreux et très baraqués et enfin de compte, j'ai dû m'incliner.
Sky : Et combien ils t'ont piqué?
Sketchy : Rien du tout, y'a un gars, je sais pas trop comment l'appeler qui est tombé du ciel et qui les a tous aplatis comme aurait pu le faire un très grand maître de karaté.
OC : T'as halluciné avec toutes tes bières où alors moi je suis blanche neige.
Sketchy : Si tu me crois pas Cindy, Max a tout vu t'as qu'à lui demander.
Max : Ouais, un taureau en furie, impressionnant.
Sky : Ah ouais et qui c'était ce mec?
Sketchy : Une légende urbaine qui va faire fureur.
OC : C'est ce qu'Original Cindy répète sans arrêt, la nuit renferme un million de secrets.
Sketchy : Tu peux le dire. Je suis pratiquement sûre que des zombies sont parmi nous.
OC : D'ailleurs en voilà un.
Normal : Désolé d'interrompre cette petite réunion d'imbéciles mais j'ai une course pour le 17 Clemson.
Sketchy : Non, c'est le territoire des Rydin' forties, ils sont en guerre contre les Ryddim kidz et puis j'suis allergique à ces enveloppes.
Normal : A l'époque lointaine où nous étions une grand nation la plupart des gens mettaient de la fierté dans leur boulot, ils relevaient n'importe quels défis...
Max : Je la prends juste pour éviter de vous entendre louer les grands idéaux d'autrefois.
Normal : Oui, vous, les jeunes, vous feriez bien d'en prendre de la graine.
Sketchy (en toussant): Oui, papa.
Max : A tes souhaits.
DANS UN IMMEUBLE
Phil : N'ayez pas peur.
Max : Comme le monde est petit.
Phil : Pas vraiment. Je m'étais dit que vous seriez la seule de l'équipe à ne pas redouter de venir.
Max : Je voudrais une signature.
Phil : Mais elle est pour vous. Ouvrez-là.
Max : Le Destin. Et ça veut dire quoi ça, expliquez-moi.
Phil : J'arrive à voir votre avenir.
Max : Alors vous m'avez déjà vue mettre les voiles parce que vous êtes siphonné.
Phil : En réalité, je vous offre une chance à ne pas rater.
Max : Tu parles.
Phil : J'ai vu ce que vous avez fait hier soir. Je me contenterais de dire que vous avez des capacités que l'on ne peut guère qualifier de normales.
Max : Je ne sais pas à quel jeu vous jouez alors arrêtez vos mystères et finissons-en au plus vite.
Homme : Rapporte à ta bande ce que je t'ai dit, après on parlera peut-être d'une trêve.
Max : Alors qu'est-ce-que vous voulez.
DANS UNE RUE
Gamin : T'es prêt? Allez grouille-toi! Tu te magnes ou quoi?
Gamin#2 : Y'a un cadavre la dessous.
Gamin : On sait, c'est un gangster.
A JAM PONY
Herbal : Snuffy m'a toujours épaulé dans cet enfer. Il ne voulait pas qu'il m'arrive quoique ce soit, oui, c'était mon frère.
Max : Comment tu te sens?
Herbal : J'essaie de réfléchir à ce que seul le tout puissant saisi. Mon frère marche à côté du roi.
OC : C'est ce que tu ressens.
Normal : On m'a dit pour votre ami, toutes mes condoléances. J'ai dit un truc que je devais pas dire?
Herbal : Non Normal et merci du fond du cœur.
Normal : Bien, je vous laisse.
Max : Si t'as envie de parler ou bien d'autres choses.
Herbal : J'ai seulement besoin de temps pour réfléchir.
Max : Courage.
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Max : J'ai parlé à l'ami d'Herbal, hier soir, comme je te parle en ce moment. Et il est mort liquidé, c'est finit pour lui.
Logan : Gerald "Snuffy" Wills libéré de prison il y a trois jours après avoir purgé une... une peine de six ans pour utilisation de faux laissez-passer. Le premier rapport fait sur les lieux attribut la mort à de multiples blessures par balles à la poitrine, aucun témoin.
Max : Il avait l'air sympathique.
Logan : Après ton appel, j'ai répertorié six homicides non résolus supplémentaires, tous en liberté conditionnelle, tués dans les deux dernières semaines, même méthode.
Max : Et bien sûr les flics n'en ont rien à cirer.
Logan : Ou alors ils sont dans le coup et puis ils ferment les yeux.
Max : De toute manière la police l'emportera toujours.
Logan : Oui bien sûr. J'aimerais bien avoir la liste des prochains détenus mis en liberté conditionnelle si le passé explique tout, il se peut qu'ils soient tués à leur sortie aussi.
Max : Tu peux pirater le fichier de la prison?
Logan : J'ai beau faire, mon ordinateur ne me permet pas d'y entrer. Quelle plaie ces pannes.
Max : C'est pas nouveau. Je vais aller chercher ces fichiers en utilisant ma vieille méthode.
Logan : Merci.
Max : Si on dînait ensemble après?
Logan : Une autre fois.
Max : Tu vas bien? Tu... T'as l'air un peu tendu ces temps-ci.
Logan : Je suis assez préoccupé.
Lydecker (flashback) : Elle est loin d'être une fille ordinaire. Ils ont été conçus pour tuer. Il suffit d'un facteur déclenchant. Vous n'avez aucune idée de ce dont elle est capable.
POSTE DE POLICE
Max : Oh, pas de chance celui-là n'est pas débile.
Phil : Ahhh!!!
Max : Vous devez absolument me parler sinon des horreurs vont se produire.
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Logan : Ils vont libérer 22 prisonniers la semaine prochaine dont 9 en liberté conditionnelle à Seattle.
Max : Peut-être que le Veilleur devrait les mettre en garde?
Logan : D'abord, il faut savoir qui est dernière tout ça. J'ai du mal à croire qu'on puisse tuer des gens sans que personne ne voit rien.
Max : Alors que des tas de vigidrones surveillent tout constamment. Il serait logique que ces crimes auraient été filmés.
Logan : Je vais peut-être aller voir mon oncle Jonas, sa société fabrique ces monstres. Si la police de secteur garde les films de surveillance pour elle, il m'aidera peut-être à comprendre pourquoi.
Max : Je croyais que c'était un de ces idiots de droite favorable à la police, un néo-républicain ringard.
Logan : C'est ça mais ce qui compte le plus pour lui, c'est l'argent. Si le moindre scandale autour d'un de ces produits menace ses ventes, crois moi, il me filera un coup de main.
Max : Autant que je me souvienne, il m'aimait bien. Je peux venir avec toi?
Logan : Non, inutile. Tu as eu des ennuis dehors ce soir?
Max : Juste un type bizarre qui me suit tout le temps.
Logan : Y'a de quoi s'alarmer?
Max : Non, s'il va trop loin, je le descends. Bonsoir.
DANS L'APPARTEMENT DE MAX
OC : Salut chérie.
Max : Salut.
OC : Y'a de la soupe si t'as faim.
Max : Hm, hm.
OC : Tu veux du thé?
Max : Non.
OC : Déballe tous ce que tu as sur le cœur, toi tu vas pas bien.
Max : C'est à cause de ce débile.
OC : Tu peux me donner plus de détails?
Max : Il me suit partout où je vais et prend des photos.
OC : T'as envie que je lui flanque une raclée? Tu sais j'en suis capable.
Max : Mais non, c'est pas ce genre de photos.
OC : Oh.
Max : Ouais, c'est pas une plaisanterie.
OC : Tu sais ce qu'il veut?
Max : Aucune idée. Prendre des notes, faire du chantage, toucher une prime et le pire c'est que ces capacités sont extraordinaires, je l'ai vu sauter un mur de trois mètres.
OC : Oh, quelle plaie. Logan en pense quoi?
Max : Il ne sait rien pour l'instant. Le courant passe pas très bien entre nous ces derniers temps. Logan me regarde comme on regarde quelqu'un qu'on déteste.
OC : Ou qu'on aura jamais.
Max : Non, c'est comme s'il venait de se rendre compte que je suis différente des autres femmes.
OC : Ca c'est positif.
Max : Je commence à croire que pour lui, c'est négatif.
OC : On a tous des hauts et des bas, t'inquiète pas. Comment tu vas t'y prendre avec ce type.
Max : Je suppose qu'il en sait pas mal sur moi, il faut que j'arrive à savoir qui c'est. A plus.
OC : Ouais, ciao.
DANS L'APPARTEMENT DE JONAS
Jonas : Ce sont de graves allégations mon petit mais ne crois-tu pas que s'il se passait ce genre de chose les responsables remédieraient à la situation?
Logan : Pas s'ils sont dans le coup.
Jonas : Tu as des éléments pour soutenir ta théorie d'escadron de la mort et de ripoux?
Logan : Je n'ai encore rien, c'est pour ça que je suis ici. Aide-moi à avoir accès aux films de surveillance des vigidrones. Voici une liste de dates, d'heures et puis de lieux.
Jonas : La mise au jour d'un pareil scandale avec ta signature serait un des plus beaux fleurons de ta couronne, n'est-ce pas?
Logan : Pour toi aussi l'enjeu est assez considérable. Si les vigidrones que tu fabriques sont utilisés par la police pour dissimuler des crimes, ça ne serait pas très bon pour tes affaires.
Jonas : Bien j'appellerai Lucas Gant demain matin. C'est un ami très influant, il a des relations, si quelqu'un peut apprendre quelque chose c'est bien lui.
Logan : Je te remercie de ce que tu feras.
Jonas : Ah autre chose, j'allais justement t'envoyer ça mais autant économiser les timbres. C'est ta part de bénéfices du quatrième semestre du trust Cale.
Logan : Super, merci.
Jonas : Par temps clair, je parie que tu vois la lutte des classes depuis ton superbe appartement.
DANS UNE CABINE TELEPHONIQUE
Max : Logan, c'est moi. Sur la liste des gars en liberté conditionnelle, il y a un Pedro Benedek, il me faut son adresse.
Logan : Ne quitte pas je regarde. Qu'est-ce-que tu as l'intention de faire?
Max : Il faut que j'aille le voir, c'est le prochain qui se fait descendre. Ce branque qui me suis partout où je vais, c'est lui le tueur.
Logan : Pourtant, tu avais dit qu'il était inutile de s'alarmer.
Max : En fait, il voulait m'engager comme deuxième soldat d'une milice qui n'en compte qu'un.
Logan : Dépêche-toi.
Max : En soupçonnant la police de secteur, tu as manqué de flair.
Logan : Ah, je l'ai. 3117 East Calhoun.
DANS L'APPARTEMENT DE PEDRO
Phil : Ouvrez la porte!
Max : Hey!
Phil : Ah ben je ne m'attendais pas à vous voir ici. Vous arrivez à temps.
Max : C'est terminé les petites virées nocturnes et vous ne tuerez plus personne.
Phil : Moi? Mais j'ai abattu personne! C'est cet engin là! Non! Vous n'avez rien?
Max : Je n'ai rien mais c'était quoi cet engin?
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Logan : Un vigidrone?
Max : Equipé de deux automatiques calibre 45.
Phil : Et de silencieux. Comment vous vous appelez?
Max : Max.
Logan : Et comment saviez-vous que Benedek serait la victime suivante?
Phil : Par le journal tout bêtement.
Logan : Je ne comprends pas.
Phil : Je lis énormément et dans la nécrologie, j'ai vu que trois anciens détenus avaient été tués.
Logan : Oui...
Phil : Benedek était un délinquant sexuel.
Logan : Et alors?
Phil : Alors quand ils l'ont relâché, ils ont publié son nom et son adresse pour prévenir tous ses voisins. Je pensais qu'il pouvait être une cible. Je suis allé l'avertir et il s'est avéré que j'avais raison. Max, ça veut dire maximum?
Max : Maximum?
Phil : Oui comme force maximum? Fille maximum? Femme! Enfin femme maximum?
Max : Non, non rien de tout ça.
Phil : Faut que j'aille me laver les mains, mon ami Pedro a pissé dans son froc.
Logan : Ce n'est pas le tueur d'un milice quelconque juste un dingo qui suit par hasard les mêmes pistes que nous.
Max : Et qui peut sauter un mur de trois mètres et courir vite.
Phil : Ah, oh... Oh bon sang, j'ai une patte folle.
Max : S'il n'y avait que la patte.
Phil : Ahah, quelle horreur. C'est terriblement embarrassant. Ok. Alors votre fauteuil il a quoi comme option? Ou vos pouvoirs sont psychiques?
Logan : Surtout psychiques, oui.
Phil : Vous êtes la tête et puis elle, les jambes. Qu'est-ce qui y a une guêpe vous a piqué? Vous avez été foudroyé?
Max : Pas que je me souvienne.
Phil : Vous êtes une mutante?
Max : Quelque chose dans ce genre là.
Phil : Ca se pourrait, en effet.
Logan : Parlez nous de vous, dites-moi, quelle sorte de pouvoir avez vous?
Phil : D'ordinaire, c'est un sujet que je n'aborde pas mais puisqu'on est embarqué la dedans tous les trois.
Max : Ouah.
Logan : Je ne sais pas très bien ce que je regarde là.
Phil : C'est un exosquelette. Ce bloc capte les impulsions nerveuses et les transmet au cerveau moteur. Il augmente la vitesse, la puissance, la capacité de sauter, la capacité de soulever et de porter des poids de 30%.
Logan : Ah oui.
Max : Ministère de la défense.
Logan : Vous l'avez volé?
Phil : On ne me l'a pas donné par hasard. Vous croyez que c'est par hasard que j'ai eu un boulot là où il était entreposé après l'Impulsion, que c'est par hasard que j'ai perdu le contrôle de mon chariot élévateur, que c'est par hasard que je l'ai trouvé? Non, ça, mes petits amis c'est le destin.
Logan : Il y a tout de même une chose qui m'intrigue dans ce vigidrone. Pourquoi la police de secteur enverrait un engin aussi pointu pour traquer d'anciens taulards alors qu'un bon vieil escadron de la mort ferait très bien l'affaire.
Max : Peut-être que les flics n'ont rien à voir avec ça.
Phil : Je voudrais pas être alarmiste mais pouvons-nous être sur que ces drones ne sont pas déployés depuis une autre dimension?
Logan : Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un engin aussi ésotérique. Je vais parler à mon oncle, si ce drone est une version modifiée d'un des appareils de Cale, une liste de clients pourrait nous aider à réduire le champs d'investigation. Il nous faudrait avoir vite une preuve que ces engins là existent réellement.
Phil : Une photo ça vous aiderez? J'ai l'attaque de Benedek là-haut.
Logan : Toi, tu vas avec lui et reviens avec les photos le plus vite possible.
DANS L'APPARTEMENT DE PHIL
Phil : Et quel âge aviez-vous quand vous avez découvert vos pouvoirs?
Max : On me l'a mis dans mon crane dès mon plus jeune âge.
Phil : Moi j'étais un attardé. Ma vie serait probablement partie dans une tout autre direction si elle n'avait pas vécu ça. Elle. Ma chère sœur, Francesca. Je l'ai prise avec mon premier appareil.
Max : Vous étiez très liés.
Phil : Oui et non. Elle est décédée.
Max : Désolé.
Phil : C'est pour ça que je fais ça. Pour me rattraper et faire ce que je n'ai pas fait à l'époque.
Max : J'ai perdu une sœur aussi, ça a bouleversé ma vie.
Phil : Comment elle s'appelait?
Max : Eva, elle avait 9 ans.
Phil : Alors vous me comprenez. Je regrette simplement que ce soit Francesca qui m'ait montré mon destin. Elle avait pas toute sa tête, elle avait du mal à s'exprimer, elle marchait avec difficulté alors quand ces hommes ont fait irruption pour voler notre téléviseur, elle a eu très peur et s'est mise à pleurer? Je leurs ai dit qu'il pouvait emporter tout ce qu'ils voulaient et plus ces hommes lui hurlaient de se taire plus ma sœur paniquait. Un homme l'a frappée et on ne l'a plus jamais entendue après ça.
DANS L'APPARTEMENT DE JONAS
Jonas : Logan. Tu es très matinal. Je croyais que les gens bohèmes comme toi ne s'aventureraient dehors qu'une fois la nuit tombée.
Logan : Il faut que tu m'aides.
Jonas : Ah, c'est juste. Ton petit article. Ah, je suis navré, je n'ai pas trouvé grand chose. Bloody Mary?
Logan : Non merci. En fait, j'ai découvert des informations troublantes depuis la dernière fois qu'on s'est parlé.
Jonas : Ah...
Logan : Ces anciens taulards ont tous été tués par un vigidrone.
Jonas : Ahah, Logan tu as trop regardé X-Files quand tu étais plus jeune.
Logan : Donc tu en fabriques sur commande pour d'autres clients.
Jonas : Bien entendu. Mais des vigidrones avec tourelle je crois que ça aurait eu des conséquences terribles sur les ventes.
Logan : Ton client pouvait les faire équiper d'armes par un de tes concurrents.
Jonas : La société dans son ensemble s'est bâtie sur le concept que les vigidrones protègent les gens si tu publies des balivernes de ce genre ça va faire fuir les clients. Et tu toucheras moins de bénéfices également je te le rappelle.
Logan : Mes révélations seront étayées de preuves, tu auras des photos de l'engin.
Jonas : Il faut qu'on arrive à trouver le fin mot de toute cette histoire.
Logan : Merci, Jonas. Je te ferais signe.
DANS L'APPARTEMENT DE PHIL
Phil : Oh, elles sont voilées. Il a dû se casser quand vous m'avez projeté contre ce mur.
Max : Désolé. Quel âge aviez-vous quand votre sœur est morte?
Phil : 13 ans. Un an et deux jours de plus qu'elle.
Max : Vous n'étiez qu'un enfant. Il ne faut pas vous sentir coupable.
Phil : C'est ce que maman me répétait mais j'étais plus un enfant. J'avais le sentiment de ne pas m'être conduit comme j'aurais dû le faire. Vous comprenez?
Max : Oui. Vous voyez toujours votre maman?
Phil : Non, je me suis enfui de chez moi à 15 ans. J'ai beaucoup zoné et puis le destin s'en est mêlé et vous connaissez la suite.
Max : Ca doit être dur pour elle, perdre sa fille et ensuite son fils.
Phil : On échappe pas à son destin.
Max : Non, je crois qu'on est maitre de son destin.
Phil : C'est dommage pour les photos. Pas grave, on en fera d'autres.
Max : Comment?
Phil : Il faut attendre qu'il aille se ravitailler en carburant à la base.
Max : Vous savez où elle se trouve?
Phil : Oui, là-bas au bord de l'eau. Je l'ai suivi jusque là l'autre soir.
Max : Mais vous auriez dû m'en parler!
Phil : Vous m'avez pas demandé.
DANS L'APPARTEMENT DE JONAS
Jonas (au téléphone) : Logan j'ai quelque chose pour toi sur le vigidrone en question.
Logan : Super, je viens tout de suite.
Jonas : Pas ici. Je ne veux pas être vue en ta compagnie.
Logan : Mauvais pour les affaires.
Jonas : Je suis heureux que tu le comprennes. Rejoins-moi au 368 Jorgen Avenue dans une heure.
Logan : A tout à l'heure.
Jonas : Je connais mon neveu Neal, il ne s'arrêtera pas avant d'avoir trouvé ce qu'il cherche.
Neal : C'est pour ça qu'on le met sur une fausse piste. On va le mener en bateau jusqu'à ce que les essaies sur le terrain soient achevés.
Jonas : Mais comment a-t-il pu avoir vent de la mort de ces six anciens taulards?
Neal : Les exercices de tirs seront bientôt terminés. La technologie de reconnaissance faciale marche à la perfection. Nous allons pouvoir commercialiser une technologie furtive qui pourra traquer et éliminer n'importe qui, n'importe où, à partir d'une photo. Dans un mois, on pourra se relaxer et laisser les commandes affluées.
Jonas : Et dit donc Neal, Margot et moi aimeraient que tu viennes avec Joy manger à la maison.
Neal : Volontiers.
Jonas : Et nous avions pensé faire ce dîner mardi soir nous pourrions... Oh non!
DANS UNE BASE DE VIGIDRONE
Max : Tu es sur que c'est là?
Phil : C'est au 73 ou au 37. Non, non, non, c'est bien là. Je suis formel. A trois, alors un, deux... Attention à trois, prête?
Max : Ouais.
Phil : Et trois! Oh seigneur!
Max : Ohh... Tu es sûr?
Phil : Absolument.
Max : C'est ce que tu avais dis tout à l'heure.
Phil : Non, j'avais dis formel. Alors à trois, un, deux, attention...
Homme : Hey qui êtes-vous?
Max : T'as intérêt à ramener ce truc à la base. Dépêche-toi!
Homme : Je ne peux rien faire, il connait sa cible.
Max : Obéis.
Homme : Il ne s'agit pas d'un essai. Il a une mission précise, si on essaie de le stopper, il se retournera contre nous.
Max : Logan!
Phil : Il va vers l'Avenue Jorgen.
Max : On y va.
Logan : Max, qu'est-ce-que tu fais là?
Max : Logan, baisse-toi! Mets-toi à l'abris! (au vigidrône) Tu vas te décider à crever! Fais tes adieux. Les gars!
Logan : On est là.
Phil : Il semblerait que j'ai un petit ennui mécanique pour l'instant. Je pense qu'une balle ou un fragment de métal s'est logé dans la partie antérieure du cerveau moteur.
Max : Tu as de la chance, elle aurait pu se loguer dans le gras de ta cuisse. ça va être galère de faire du stop pour rentrer.
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Max : Je sais ce qui est arrivé à ton oncle.
Logan : De multiples blessures par balles sur le thorax, pas de témoin, aucun indice. Ca ne te rappelle rien.
Max : Les mecs qui veulent ta peau.
Logan : Les associés de mon oncle.
Max : Tout se tient.
Logan : Il m'a juré qu'il n'était pas au courant. Quand je pense qu'il m'a menti sans s'émouvoir.
Max : Et il a payé le prix fort.
Logan : Mais ses copains vont s'en tirer. A moins que le Veilleur ne raconte toute l'histoire.
Max : Tu sais ce qu'il va t'arriver si tu le fais.
Logan : Le gouvernement va intervenir, tout le monde se dira scandalisé et puis ils saisiront les avoirs des industries Cale en faisant mine d'être outré, ils confisqueront la société et le trust.
Max : Et par voie de conséquence ton actif.
Logan : J'ai toujours mon appartement, je peux vendre aussi quelques objets d'art. Les industries Cale ne seront plus dans le marché du crime.
Max : Tu crois qu'on peut partir en guerre en faisant vœux de pauvreté, ça va être très efficace.
Logan : Le genre de vie que je mène, Max, est financé par des appareils qui maintiennent le peuple sous la surveillance de la police. Il a fallu bien trop de cadavres pour que je vois les choses en face et que je m'avoue la vérité.
Max : N'oublie pas tout ce que tu as pu accomplir sous le masque du Veilleur. Tu crois que tu pourras continuer quand tu seras fauché.
Logan : On verra.
Max : Seul un malheureux blanc libéral et plein aux as peut refuser une fortune pour prouver qu'il n'était pas un malheureux blanc libéral et plein aux as. Personne n'aurait une mauvaise opinion de toi si tu décidais de te taire. Il vaudrait mieux que tu ne fasses pas l'imbécile.
A LA GARE
Phil : Alors, tu crois que c'est si sage que ça? De me détourner de mon destin aujourd'hui et d'aller revoir ma mère?
Max : Il faut voir les choses autrement. Tu crois qu'on est devenu amis tous les deux par hasard et qu'on traquait ce vigidrone par hasard et puis qu'une balle s'est logée dans le cerveau moteur et a bousillé par hasard cet exo je ne sais quoi? Non. ça mon ami c'est le destin.
Guichetier : Bon voyage.
Phil : Je crois que t'as raison. Ouais et puis je change pas vraiment de domaine. Des témoins rapportent que la porte interdimensionnelle au-dessous de Sheboygan va devenir une décharge astrale bientôt. Je ferais peut-être appel à toi.
Max : Non, tu vas aller passer quelque temps avec ta maman et lui restituer une bonne partie de sa vie dans un premier temps.
Phil : Très bien.
Homme : Hey, regarde c'est le Veilleur!
Le Veilleur : N'essayez pas de régler votre téléviseur voici votre cyberflash...
Phil : Hey! Oh, le Veilleur! J'ai toujours rêvé de le connaitre, ce gars-là, c'est un vrai héros.
Max : Ouais, c'est sûre et un parfait abrutis. Hey, je ne sais même pas ton nom.
Phil : Phil.
Max : Phil...
Phil : C'est tout. Juste Phil. Bon, toi et Logan, faites attention à vous par amitié pour moi.
Max : Oui. Seattle ne sera plus la même sans toi.
Phil : Je te laisse entre de bonnes mains non? Hé! Ramasse ça et vite!
Homme : Et puis quoi encore!
Max : T'as compris ramasse ça et vite!
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Max : Alors tu l'as fait hein?
Logan : Hm, hm, je l'ai fait. Quand les banques ouvriront demain matin, ce chèque n'aura absolument plus de valeur.
Max : Tu devrais aller l'encaisser avant.
Logan : La banque vient de fermer, pas de bol. Mon oncle Jonas m'a offert cette bouteille quand j'ai passé ma licence, il m'avait dit de la garder pour une grande occasion.
Max : Comme le fait d'être ruiné.
Logan : C'en est une. A mon cher oncle Jonas qui cachait dernière son charmant sourire une âme de meurtrier.
Max : La seule chose que j'ai apprise à Manticore, c'est de ne jamais sous estimer ce dont nous sommes capable les uns aux autres.
Logan : Et mon oncle, malgré ses privilèges, a sombré dans le cœur des ténèbres. Tu as passé ta vie à t'en éloigner le plus possible.
Max : Je crois que c'est quelque chose d'important. Je dois m'en aller. Je vais voir la bande pour les obsèques de Snuffy. En vérité, elles sont toujours là, les ténèbres, sur mes talons.
Logan : Oui, je sais. Mais, toi, tu peux courir.
AU QG DE MANTICORE
Neal : A la pointe du progrès, idéal pour des opérations spéciales, la dernière série d'essais sur le terrain à prouver sa fiabilité et...
Renfro : Et vos ennuis soudains avec la justice entrainent une baisse de vos prix.
Neal : Les spécifications, les données des essais et puis 4 années de recherches et de développement sont à vous pour 10 millions de dollars. Je pars tout de suite pour Belize.
Renfro : Avec de l'avance sur le FBI.
Neal : On conclue l'affaire?
Renfro : La somme a été transférée sur votre compte offshore pendant notre entretient. La confiance est une denrée un peu trop rare aujourd'hui. Où est le deuxième prototype?
Neal : Dans un camion à l'extérieur.
Renfro : En état de marche?
Neal : Prêt à fonctionner.
Renfro : On a juste besoin d'une photo, n'est ce pas?
Neal : C'est cela.
Renfro : Stupéfiant. Vraiment stupéfiant.
DANS L'APPARTEMENT DE LOGAN
Bling : On vient de te livrer ça. Tu veux que je t'aide?
Logan : Ca ira. Merci.
Bling : Bon je m'en vais, alors à demain!
Logan : Désolé qu'il soit si abîmé, mais si vous arrivez à le réparer, qui sait, peut être que ça vous aidera à aller de l'avant, amitié, Phil.