A UN TERRAIN DE BASKET
(Logan joue au basket avec d’autres joueurs également en fauteuil roulant, Max l’attend près du terrain.)
Max : Rappelle-moi de ne pas te traiter de prétentieux, combien tu as empoché?
Logan : Nous n’avons pas joué pour de l’argent.
Max : Tu as dépensé toute cette énergie pour rien?! Les mecs m’étonneront toujours… Alors, de quoi tu voulais me parler?
Logan : Ah, aucune importance, j’ai changé mes plans.
Max : A propos de quoi?
Logan : Le mariage de mon cousin. Demain soir, je voulais que tu sois ma cavalière.
Max : Je suis prise de toute façon. Bon, passe une bonne soirée.
Logan : Hé! Je viens de te dire que je ne comptais pas y aller.
Max : Pas exactement. Tu n’as plus envie d’y aller?
Logan : Ahahah, tu ne poserais pas cette question si tu connais la famille du côté de mon père. Bennett aurait pu choisir l’un de ses frères pour être témoin…
Max : Parce que le témoin c’est toi?!
Logan : Oui, mais il cherche à provoquer son père en me choisissant. C’est mon oncle Jonas, je suis pour lui le canard boiteux ou la brebis galleuse de la famille si tu préfères. Ça t’ennuierait de m’accompagner?
Max : Je croyais que tu avais changé d’avis?
Logan : Est-ce-que j’ai le choix?!
Max : Tu es déshydraté ou quoi?! Parce que tu dis n’importe quoi sans vouloir te vexer.
Logan : Tu vas essayer de te libérer?
Max : Me libérer, bien sûr. Ça va être la fête!
Logan : Oh, je n’irais pas jusque là! Ils sont fiers d’appartenir à l’élite, seulement la plupart confonde fierté et arrogance.
Max : Moi aussi, je suis capable d’être arrogante! Avec mon ADN, je suis peut-être la digne descendante de tous les grands hommes qui ont jamais existé: Winston Churchill…Einstein…Pocahontas.
Logan : Tu as bien compris que la cérémonie sera très mondaine.
Max : Pas de problème.
(Elle s’en va.)
DANS UN MAGASIN DE VETEMENTS
(Accompagnée d’Original Cindy et Kendra, Max cherche une robe pour la soirée.)
OC : On sait que ça existe mais d’y entrer, c’est bluffant quand même.
Kendra : C’est comme s’il n’y avait jamais eu l’Impulsion.
Max (En montrant une robe): Qu’est-ce-que vous en dites?
OC : Hm hm.
Kendra : J’adore les mariages.
Max : Ça sera mon premier.
Kendra : Non, sans rires. Oh, je connais rien de plus romantique que deux amoureux qui s’offrent leur cœur l’un à l’autre jusqu’à la fin de leur vie. Moi, c’est le genre de truc qui m’excite.
OC : C’est virtuel total. Jurer qu’on jouera au bilboquet toute sa vie avec la même personne tous les jours jusqu’à la fin de sa vie, je veux même pas l’entendre.
Kendra : Laisse-la critiquer, toi, tu vas adorer ce mariage. (Devant une robe) La perfection.
OC : Je me demande combien coûte cette petite merveille?!
Kendra : Logan la paye, c’est bien ça non?
Max : Tu le crois du genre à m’entretenir?!
Kendra : Pourquoi pas.
Vendeuse : Bonjour, vous désirez?
Kendra : On est venue pour regarder.
Max : Combien coûte celle-ci?
Vendeuse : Six.
Max : Six cents?
Vendeuse : Non, six mille. C’est une robe de Raphael Banks, elle est unique.
OC : Unique? On aura tout vu!
Max : Vous pourriez me la mettre de côté. Je repasserais plus tard la chercher.
Vendeuse : Mais bien entendu.
Max : Merci beaucoup.
(Les filles s’en vont.)
(Plus tard, à la fermeture.)
Vendeuse : Bonsoir. Oh, je sortirais par dernière quand j’aurais fini.
Garde : D’accord.
Max (s’introduit par effraction dans le magasin pour voler la robe): Pour plaire les filles sont prêtes à tout.
DANS UN APPARTEMENT
(Un homme emballe un colis que Sketchy vient récupérer.)
Homme (Au téléphone): A cause de l’affaire Makiok, les flics m’ont encore à l’œil, je ne veux pas risquer de me faire arrêter à un barrage avec cet aquarelle volé.
(On tape à la porte.)
Homme : Tu contempleras ce chef d’œuvre dans deux heures. Relax, je ne suis pas le dernier des idiots. Détend-toi!
(Il raccroche et va ouvrir.)
Sketchy : Coursier de Jam Pony, je dois porter un colis au 435 Bledsoe.
Homme : Regardez-moi, vous me regardez bien?!
Sketchy : Avec mes deux yeux.
Homme : Ce sont des documents importants, vous pouvez m’assurer que ce paquet arrivera à bon port.
Sketchy : Je suis pas payé pour autre chose.
Homme (Tend le paquet et quelques billets): Prenez-en soin.
Sketchy : Comme à la prunelle de mes yeux.
A JAM PONY
(Sketchy et Sky se battent avec des paquets dont celui que Sketchy vient de récupérer.)
Normal : Hé, hé, ça suffit! Combien de fois il faudra vous dire qu’on n’est pas sur un terrain de jeu. Donnez-moi ça.
Max : Ne vous fâchez pas, ils font ça pour rigoler.
Normal : Allez les idiots, on reprend le boulot.
OC : Vous venez de nous traiter de quoi?
Normal : Je vous ai traitez tous autant que vous êtes d’idiots, du grec idiote signifiant personne atteinte d’idiotie, personne d’âge mental de deux ans dénuée d’intelligence et de bon sens.
Max : Vous vous prenez pour qui pour nous injurier comme ça.
Normal : Pour le patron. Bip, bip, bip!
OC : J’exige des excuses.
Normal : Non, c’est sérieux.
OC : Et tout de suite.
Normal : C’est vrai, peut-être que c’était exagéré de vous traiter d’idiots. Vous n’êtes que des débiles légers. Personne atteinte de pauvreté et de faiblesses natives des facultés intellectuelles. Individu d’âge mental entre 7 et 10 ans, accomplira sous supervision quelques tâches domestiques… Allez! Déguerpissez! Ou je vous mets à la porte.
DANS UN APPARTEMENT
(L’associé de l’homme ayant remis un paquet à Sketchy est interrogé par un gangster nommé Duvalier voulant récupérer son colis.)
Homme : Elle sera là d’une minute à l’autre.
Duvalier : Il ne nous a pas dit ça tout à l’heure qu’elle sera là d’une minute à l’autre.
Gangster1 : Si, Monsieur Duvalier. C’est bien ce qu’il a dit.
Duvalier : Et pourtant mon Rockwell est toujours dans la nature.
Gangster1 : Oui, Monsieur Duvalier.
Homme : Je vous assure qu’il arrive…
Duvalier : Je dois m’envoler pour Singapour ce soir. Et si mon Rockwell n’arrive pas à temps, mon client sera très très déçu. Et toi tu seras un homme mort.
(On frappe à la porte, le Gangster1 va ouvrir.)
Sketchy : Hé, coursier Jam Pony, veuillez signer le reçu ici…
(On lui claque la porte.)
Gangster1 : Votre paquet.
Homme : Ah, je vous l’avais bien dit…
Gangster1 : On se calme.
Duvalier : Voilà enfin ce que j’attendais, mon Rockwell… Mais qu’est-ce-que c’est que ça!
(Le paquet contient des plan d’usines, Duvalier frappe l’homme.)
A JAM PONY
(Logan arrive, il vient chercher Max pour leur soirée, Max arrive dans sa sublime robe.)
Logan : Bonsoir.
Normal : Bonsoir. Est-ce-que je peux vous aider?
Logan : Oui, est-ce-que Max est là?
Normal : Oui, elle est au…
(Max arrive.)
Max : Tu es superbe.
Logan : Toi aussi.
Max : On y va.
Logan : Oui.
DANS LA VOITURE DE LOGAN
(Max et Logan font le trajet pour aller à la cérémonie de mariage.)
Logan : J’ai préparé mon discours, tu veux bien le revoir avec moi?
Max : T’as l’air bien tendu?
Logan : Ca me rend nerveux de parler en public.
Max : Le Veilleur s’adresse pourtant à des millions de téléspectateurs?!
Logan : C’est différent, je suis tout seul devant la caméra. Ils seront tous à l’affut du moindre faux pas et dans 20 ans ils en parleront encore.
Max : Mais quelle importance?!
Logan : Y’en a pas!
Max : Si tu le dis… Vas-y…
Logan : Ok. Le mariage est un acte audacieux, il faut une grande confiance en soi pour avoir le courage de promettre à l’être aimé…
Max : C’est trop délirant de dire ça, comment on peut promettre à quelqu’un de l’aimer toute sa vie?
Logan : Max, c’est une déclaration d’intention, c’est un vœu.
Max : Tu as fait ce voeux et regarde le résultat…
Logan : Toi et l’oncle Jonas allez vous entendre à merveille.
Max : Peut-être que le mariage devrait rester secret comme ça le mariage se brise, on n’a aucun regret d’avoir dépensé des sommes folles pour être publiquement humilié.
Logan : C’est un engagement où chacun fait généreusement don de soi à l’être aimé. Le jour où Bennet m’a parlé de Maria…
Max : Marianne.
Logan : Quoi?
Max : Marianne. Tu as dis Maria.
Logan : Et c’est quoi?
Max : Tu as écris Marianne, quoi tu ne sais même pas le nom de la mariée?!
Logan : Je ne l’ai jamais vu. Oh, non…
Max : Donne voir la bague.
(Logan lui donne.)
Max : Waouh, diamant sans défaut, d’une belle eau. Oh, je le fourguerais pour 10 000 facile.
A JAM PONY
(Les hommes de Duvalier viennent chercher le paquet qu’ils n’ont pas reçu.)
Normal : Ah, désolé messieurs on est fermé. Je vous invite à repasser aux heures d’ouvertures de la société.
Homme : Mon patron devait recevoir un colis. Vous avez commis une erreur. Ce sont les plans d’une usine de reconditionnement de viande et non une aquarelle.
Normal : Eh bien, je ne sais pas quoi vous dire… D’après ces fichiers ce colis est bien le votre.
Homme : Cherchez encore.
Normal : Écoutez, si votre patron veut faire une réclamation, dites lui de remplir ce formulaire et revenez me voir.
Homme : Vous lui expliquerez vous-même! Fouillez-moi ces bureaux.
AU MARIAGE
(Max et Logan assistent à la cérémonie du mariage du cousin de Logan.)
Max (voit une femme pleurer): Est-ce-que ça va ?
Femme : Oh, je suis tellement heureuse pour eux.
(La cérémonie commence.)
Max (voix off): Pauvre fille! Son visage me rappelle celui de Jondy pendant les exercices de tirs à blanc… exprime-t-il de la terreur ou une volonté inflexible?! Oh, après tout, c’est sa vie.
Bennet : Moi Bennet, devant Dieu Marianne, je te prends pour légitime épouse. Tu es mon seul véritable amour, ma lumière. Quand je me sens fléchir, tu es là pour me soutenir. Tu es vaillante et généreuse pour deux.
Max (voix off): Il a l’air plutôt sincère.
Bennet : Quand je suis perdu, tu es là pour me guider et me réconforter.
Marianne : Moi Marianne, devant Dieu Bennet, je te prends pour légitime époux. Nous sommes issus de milieu différent mais la force de notre amour a construit ce pont qui les rapproche.
Max (voix off): Elle aussi…
Marianne : Je te promets sans aucune réserve de toujours te chérir…
Max (voix off): Ils ont l’air incroyablement heureux.
Marianne : Et tous les anges du paradis qui sont témoins de mon vœu.
Prêtre : Par les pouvoirs qui me sont conférés, par le commandement militaire de l’état de Washington, devant Dieu, je vous déclare mari et femme.
Max (voix off): Oh, ce qu’ils sont mignons.
Prêtre : Vous pouvez vous embrasser.
Femme (tend un mouchoir voyant Max pleurer): Tenez mademoiselle.
Max : Le buffet et l’endroit sont sublimes. Comment est-il devenu si friqué?
Logan : Mais avec l’argent des autres. Pour voler tous les vigidrones d’Amérique du Nord ont besoin d’une puce électronique… Mon oncle fabrique ces circuits intégrés.
Max : En d’autres termes, on est en territoire ennemi.
Logan : Hum.
Max : Quand mange-t-on le gâteau?
Logan (aperçoit son oncle): L’embêtant avec les fauteuils roulants c’est qu’on ne peut pas tourner le dos à quelqu’un en espérant qu’il passera sans vous reconnaitre.
Jonas Cale : Junior!
Margot Cale : Bonsoir Logan!
Logan : Oncle Jonas. Tante Margot, voici Max.
Margot : Max?
Max : Guevara.
Margot : Guevara?
Logan : Oui, les Guevara de Greenwich.
Jonas : J’ai pas le souvenir d’une famille Guevara à Greenwich. Mais le monde d’aujourd’hui n’est plus ce qu’il était. Alors qui sait?
Logan : Ahaha…
AU CRASH
(Herbal, Original Cindy et Sketchy trainent au Crash.)
Sketchy : Là où je critiquerai pas Normal, lui au moins, il sait qui, il est.
OC : Un blanc bec républicain excessif et hargneux, soupe au lait et constipé.
Sketchy : J’ai, moi aussi, du mal à cerner ma personnalité.
OC : Oh la… Tu nous fais la misère.
Sketchy : Non, je suis sérieux.
Herbal (au téléphone): C’est Normal...
OC : Ouais, quand on parle du loup…
Herbal : Il voudrait te parler… Il a l’air de mauvais poils. Tiens, cause.
OC : Herbal, il fait sa crise de l’exilé de l’intérieur, apprend lui ce zen dont tu as le secret et plus de bière.
Herbal (à Sketchy): Bouge-toi.
OC (au téléphone): Vous téléphonez pendant mon temps libre, j’espère que c’est pour vous excuser de nous avoir traités d’idiots autrement, je vous renvoie dans votre bac à sable.
Normal : Il y a une arme pointée sur ma tête.
OC : Faites comme ça vous chante. Moi, j’ai une recette pour en finir avec la vie qui est top, je vous conseille de mettre la tête dans le four et d’avaler des somnifères.
Normal : Ok, peut-être que je n’ai pas été assez clair, des hommes sont ici, armés jusqu’aux dents, boum boum! Et ils sont décidés à me tuer si je ne leur… Si nous ne leur retrouvons pas le colis qui n’a pas été livré par nos soins, il faut que vous m’aidiez.
OC : J’y gagne quoi moi?
Normal : De l’argent, beaucoup d’argent… 10 dollars… D’accord, disons 20.
OC: J’exige que vous fassiez des excuses à tous les coursiers de Jam Pony.
Normal : Oui, oui… Bien sûr, oui.
OC : Et je les veux aussi par écrit. Et je ne veux plus jamais vous entendre dire « Bip bip bip »! D’accord?
Normal : C’est clair, je vous assure que je saurais fermer ma grande gueule tant que je vivrais.
OC : Ok. C’est quoi, cette histoire de paquet égaré?
AU MARIAGE
Oncle Jonas : Tu écris toujours dans ta feuille de choux?
Logan : Oui, c’est à peu près ça.
Oncle Jonas : Et tu projettes de te trouver un emploi sérieux ou tu vas te contenter de lapider l’argent de ta famille jusqu’à la fin de tes jours?
Logan : Oh, mais j’adore mon travail.
Oncle Jonas : Puisque junior ne consent pas à m’écouter peut-être en utilisant votre charme vous pourriez le persuader de faire quelque chose de sa vie.
Max : Sa vie est très satisfaisante.
Oncle Jonas : Je comprends que si vous êtes ensemble vous êtes probablement une anarchiste comme lui et vous devez penser que c’était comme si j’avais parlé dans le vide.
Max : Non, c’était comme si vous aviez pissé en l’air.
Tante Margot : Ah, ah,… Oh, c’est Bennett et Marianne, excusez-moi.
Oncle Jonas : Amusez-vous bien.
Max : Désolé, c’était mérité.
Logan : Ah, ah, aucun problème, un whisky de plus et il aura tout oublié. Tu as vu le médaillon que portait ma tante Margot.
Max : Oui.
Logan : Hum, c’était celui de ma mère. Son père le lui a offert à sa naissance, elle ne l’a jamais quitté. Avant sa mort, elle m’a dit, je voudrais que tu le gardes en souvenir de moi. Mais quand je l’ai cherché dans sa boîte à bijoux, il s’était envolé.
Max : Mais tu as le droit de le récupérer.
Logan : Non, ça ferait trop d’histoires pour par grand-chose, si c’est pour entendre des mensonges, des fausses excuses et des récriminations autant ne rien dire et lui laisser ce bijou.
Max : Le tout puissant Veilleur se laisse gentiment rouler dans la boue et extorqué par sa propre famille, non mais je rêve. Je vais me chercher un autre verre.
Logan : Allez saoule-toi, vas-y.
Daphné : Logan.
Logan : Daphné.
A JAM PONY
OC : Tu es sûr d’avoir rapporté ici le paquet qu’il t’a remis?
Sketchy : Oh,… J’sais plus.
OC : Tu ne voudrais pas une paire de claques par hasard?
Sketchy : Y’a qu’une chose dont je suis sûr, c’est qu’on peut compter sur moi pour manquer de sérieux. Et là Normal a raison sur toute la ligne… Je suis qu’un idiot.
Herbal : Non, c’est lui l’idiot. Normal a interverti le contenu des paquets après leur combat, c’est la seule explication.
Sketchy : J’suis pas un idiot alors?
OC : Ne nous emballons pas. Qui s’est chargé de livrer l’autre tube?
AU MARIAGE
Logan : Max, je te présente Daphné, une grande amie. On était à Yale ensemble.
Max : Oh.
Daphné : Enchantée.
Logan : C’est une merveilleuse artiste.
Max : Ah, oui.
Logan : Hum hum.
Daphné : Je profite de l’occasion pour vous dire que cette robe de soirée vous va à ravir.
Max : Merci.
Daphné : Je l’ai trouvé sublime moi aussi mais son prix a très vite calmé mon envie. Hum, je vais devoir me contenter de mon Allégera Versace pendant quelques années.
Max : Excusez-moi.
(Au téléphone.)
OC : Voilà, toute l’histoire chérie. Maintenant on cherche ton client et j’appelle d’une cabine juste en bas de chez lui.
Max : Est-ce-que je peux te poser une question… Pourquoi on devrait donner un coup de main à Normal?
OC : Original Cindy déteste ce mec autant que toi, mais c’est pas une raison pour qu’on lui troue le crâne.
Max : Oui, ce n’est pas faux.
OC : Tu sais quelque chose sur Angelo Bioandello? Tu lui as remis le fameux paquet.
Max : Non, rien, pourquoi?
OC : L’entrée est fermée et à cette heure il n’y personne pour ouvrir.
Max : Casse une vitre.
OC : Tu veux que je rentre comme un voleur?!
Max : Et si le bureau de Biodello est fermé, tu peux crocheter la serrure.
OC : Il n’est pas question que je rentre là dedans par effraction, la vie de ce rat de Normal vaut beaucoup moins que ça. Et même si j’en avais le courage, je me perdrais dans les couloirs à coup sûr.
Max : Je pars toute suite.
Logan : Tu as été la cavalière de Billy Shawn Lessy ? Tu ne me l’as jamais dis.
Daphné : J’aurais dû te le dire?
Logan : Oui!
Max : Logan.
Daphné : Bon, si ça peut te consoler, je n’avais pas la même robe qu’à ton bal de fin d’année.
Max : Logan! Je te laisse il y a des gangsters qui veulent tuer mon patron.
Logan : Ok. Quel veinard et c’est moi qui ai hérité de la robe impossible à dégrafer.
Daphné : Toujours aussi gentlemen.
Voiturier : Je peux vous aider?
Max : Non, ça ira.
DANS LA RUE
OC : Désolé de te tirer de ta petite fête, beauté.
Max : Pas de problème.
OC : Alors, on joue à la fille de riche et on se tape la flambe.
Max : Tiens ça, tu restes ici et tu fais le guet.
OC : Qu’est-ce-que tu vas faire?
Max : Essaye de ne pas froisser cette robe, Cendrillon doit la rendre à sa marraine.
(Max s’introduit dans un immeuble.)
Max : Hey !
(Biodello glisse du rebord mais Max le rattrape.)
Max : On peut savoir à quoi vous jouez?
Biodello : J’écoutais le roi lion une toute dernière fois.
Max : Vous avez bien failli vous tuer!
Biodello : C’était le but de la manœuvre. Je devais obtenir une super promotion mais les plans ont disparu, le client est parti fâché et je me suis fait virer. Je vais perdre ma maison, ma femme, ma petite fille…
Max : Vous avez une femme et une fille et vous plongez tout droit dans une piscine sans eau !
Biodello : J’ai plus de job.
Max : Oui et alors! Trouvez-en un autre ! Dites-moi où est l’aquarelle.
Biodello : Le poster que j’ai reçu? Je l’ai jeté à la poubelle, elles sont en bas dans la cours… Attendez! Je vous reconnais, vous êtes coursier.
Max : Oui.
Biodello : Je crois pas trop aux anges, mais vous êtes venue m’ouvrir les yeux et j’en avais besoin alors, merci.
Max : Je pense pouvoir vous rapporter vos plans.
AU MARIAGE
Bennett : Logan, tu vas porter un toast en notre honneur, j’te fais confiance…
Logan : Ah ah, je garderai le secret sur ton enterrement de vie de garçon.
Bennett : Ah…
(Logan cherche son discours dans ses poches mais ne le trouve pas…)
DANS LA RUE
(Max retrouve l’aquarelle qui était dans les poubelles.)
Max : Ah!
(Max retrouve OC.)
Max : Hey, ferme ma robe… (Max retrouve le discours de Logan) Logan! Son discours!
AU MARIAGE
Oncle Jonas : Votre attention, il revient à Logan de porter le premier toast…
CHEZ LE GANSTER
OC : Vous attendez une livraison de Jam Pony?
Gangster : C’est là-haut.
Normal : J’ai du mal à croire qu’ils aient fait tout ça pour moi.
Duvalier : Vous avez cru qu’ils vous laisseraient crever.
Normal : Oui, vous savez, ils ne m’aiment pas beaucoup.
Duvalier : Ah, ça n’a rien d’étonnant.
Normal : Eh bien, c’est pas trop tôt, bip! Euh, j’ai rien dit. Bon, je peux y aller.
Duvalier : Tu crois que j’y verrais que du feu et que je partirais avec cette copie?!
Vendeur : Non, non, parce que si c’est un faux, alors, je me suis fait avoir moi aussi. Ah, attend, j’avais l’original ok, je le jure. Alors soit mon associé m’a doublé soit c’est eux qui ont monté le coup.
OC : Eh, on porte des paquets, un point, c’est tout. On a retrouvé le vôtre, alors laissez le partir. Ce mec là a opté depuis la naissance pour une vie de naze bien rangé.
Duvalier : Tu sais ce que signifie le mot précipitation?
Vendeur : A la météo, c’est ce qu’ils disent quand il pleut, non?
Duvalier : Non (jette le type par la fenêtre)! Voilà, ça c’était une précipitation! Débrouillez-vous pour retrouver mon Rockwell, parce que si je l’ai pas dans les 2h qui viennent, c’est lui qui saute!
AU MARIAGE
Logan : Euh… Le mariage est un acte désespéré… Euh, plein d’audaces ah ah, oui, c’est un acte audacieux et parce qu’il faut une grande confiance en soi pour s’engager généreusement à faire don de l’autre à soi, pas à soi, à l’autre. Je suis désolé, c’est l’émotion je crois, pardonnez-moi. Quand Bennett m’a parlé de son amie et qui en était fou amoureux d’une si merveilleuse et délicieuse femme… Marianne, je lui ai d’abord dit, qu’il avait de la chance d’avoir trouvé une femme pour partager sa vie. Le destin a voulu que leur chemin se croise mais ils se marient parce qu’ils l’ont décidé et aujourd’hui, ils se sont embarqués dans la plus belle aventure que l’on puisse vivre à deux.
Bennett : Le début était laborieux, mais tu as été excellent, merci.
Max : Jolie prestation.
Logan : Merci d’être venu à mon secours.
Max : Mieux vaut tard que jamais.
Logan : Mais où étais-tu passée?
Max : Ce serait trop long. Alors pour la fille?
Logan (en même temps que Max): Alors pour la robe? Avoue, tu l’as volée, non?
Max : Empruntée, Logan. C’est une de tes ex?
Logan : Oui, c’est exacte. Mais tu l’as empruntée à qui?
Max : A un grand couturier. C’était sérieux vous deux?
Logan : On a dû être fiancés 5 minutes. Tu comptes la rendre?
Max : Ce ne sont pas tes affaires. Pourquoi vous êtes-vous séparés?
Logan : Ce ne sont pas tes affaires.
Oncle Jonas : Junior!
Max (au téléphone): Non, en dehors de la pluie, je ne sais pas ce que ce mot signifie… Ah. C’est un faux… Sketchy a fait l’enlèvement à quel endroit?
Femme : Je n'ai jamais su pourquoi Daphné et Logan avaient rompu leurs fiançailles.
Max : Et il a doublé son complice, celui qui s’est fait défenestré?!
Tante Margot : Il est clair que Logan a besoin d’une femme dans sa vie. Pauvre garçon, cela dit, il n’a jamais été aussi séduisant.
Femme : Et Daphné a tout l’air de s’être enfin décider à se marier.
Max : Au 7B, très bien, j’arrive.
Tante Margot : J’ai hâte de savoir qui attrapera le bouquet de la mariée.
DANS UN IMMEUBLE
Max : C’est quoi cette histoire du bouquet de la mariée au juste?
OC : La fille qui l’attrape quand la mariée le lance épousera l’homme de ses rêves, jeu puéril que les hétéros adorent.
Max : Vous savez où est le gars qui habite ici?
Voisine : Il s’est barré cet après-midi.
OC : Vous savez où il est?
Voisine : Non, mais il était plein aux as, ça y’a pas de doutes, il a filé à l’aéroport en limousine avec des filles à moitié à poil.
DANS UNE CHAMBRE D’HOTEL
Homme : Ah, champagne et jacuzzi quoi rêver de mieux? Vous n’êtes pas gâtées là? C’est génial, non?!
Max : J’ai besoin de toute votre attention car je suis attendue quelque part… Qu’est-ce-que vous en avez fait?
Homme : Euh… Je vous connais vous?
(Max noie l’homme.)
Fille : Le coquin est friand de jeux érotiques… Combien il vous paie les filles?
Max : L’aquarelle, où l’avez-vous planqué?
Homme : Qu’est-ce-que c’est que cette histoire d’aquarelle?
Max : Je vais vous faire un résumé, vous l’avez mise aux enchères et vous avez doublé votre associé qui a été tué. Vous prenez le large avec le fric mais la météo est mauvaise et votre vol est annulé et vous voilà au motel accompagné de jolies playmates à atteindre que le brouillard se lève.
Homme : Allez chercher quelqu’un d’autre, j’ai rien à voir là-dedans…
OC : Attend, laisse-moi faire une beauté, je voudrais pas que tu te salisses…
(Plonge la tête de l’homme dans l’eau.)
Homme : Ok.
Max : Vous l’avez revendu à qui?
Homme : Je l’ai fourguée à un coréen c’est un capitaine, sur le bateau y’avait un collectionneur et c’est pour le palais présidentiel qu’il l’a achetée.
Max : On décolle.
AU MARIAGE
OC : Y’a rien de tel qu’un bouquet printanier de fesses roses et nacrées pour oublier une défenestration.
Max (à la tante Margot): Jolie médaillon.
Tante Margot : Oh, merci.
Logan : …Oui, il a malheureusement échoué à tous ses…
Max : Logan, il faut qu’on parle, c’est important. Excusez-nous.
Logan : Tu es sûre que ce Runyan l’a revendu à des coréens?
Max : C’est ce qu’il a dit.
Logan : Ces contrebandiers pillent notre patrimoine culturel en revendant nos trésors à l’étranger et au plus offrant.
Max : Ils appellent ça du commerce mais ne prend pas ça comme une attaque.
Logan : Oui, je me souviens du jour où ils ont volé ce Rockwell, il y avait aussi un Jackson Pollock et un original de Nancy Kintis. Le Pollock a atterris en Afrique du Sud à Johannesburg et le Kintis en Arabie Saoudite à Riad.
Max : Ben, si on se dépêche pas, Normal va atterrir sur le trottoir.
Logan : J’ai un bâtiment de l’armée coréenne mouillé dans Elliot Bay, il doit larguer les amarres dans une heure.
Max : ça t’ennuis si Original Cindy reste ici pendant mon absence?
Logan : Non, mais pourquoi?
Max : Si je suis obligée d’envoyer par-dessus bord la moitié de ces militaires, je devrais lui envoyer que je suis une machine de guerre conçue in-vitro pour tuer.
Logan : Ce Rockwell doit rester aux États-Unis à tout prix, appelle ici quand tu…
OC : Tu sais où il est?
Max : Oui, je dois aller le chercher. En attendant, tu veux bien rendre un service, tu vois cette fille… C’est une ex de Logan.
OC : Je te l’emballe.
Max : Merci, beauté.
OC (à Daphné): J’adore votre façon de vous trémousser.
SUR LE BATEAU
(Max vient récupérer l’aquarelle, quelqu’un arrive.)
Max : Moi, aimez-vous longtemps!
(Max assomme plusieurs gardes et parvient à s’échapper.)
CHEZ LE GANGSTER
Max : Où est mon patron?! Il ne vous a pas trop ennuyé, au moins…
Duvalier : Mon Rockwell. Ils peuvent partir.
Max : Minute, je veux récupérer l’autre colis, les plans qu’on vous a livré par erreur…
Normal : Euh, Max…
Max : On est professionnel ou quoi?!
(Duvalier lui donne les plans.)
Max : Merci d’avoir fait appel à nous.
DANS LA VOITURE
Normal : Je sais qu’aucun d’entre vous n’éprouvent de l’affection pour moi, c’est pourquoi, j’ai été vraiment très touché de voir ce que vous avez fait pour me sortir d’affaire et je tenais à vous exprimer ma reconnaissance éternelle…
Max : Normal!
Normal : Oui, Max?
Max : Je suis très en retard, déposer ça avant de rentrer, bip, bip.
Normal : Ok.
AU MARIAGE
Max : Mission accomplie.
Logan : Où est le Rockwell?
Max : Bah, je l’ai donné à Duvalier.
Logan : Tu es folle?!
Max : Tu aurais voulu que je fasse quoi? Il allait tuer Normal…
Logan : Oui, je comprends. Mais on ne peut pas le laisser filer avec une aquarelle de Norman Rockwell, elle appartient à notre patrimoine.
Max : Toutes nos actions devraient soutenir une cause avec toi.
Logan : Ecoute, j’étais sur le quai quand ils ont empilé chaque pierre du temple de la renommé du baseball sur un cargo pour Kyoto. Le sultan de Bruinai a fait découper la statue de la Liberté et l’a embarquée chez lui…
Marianne : Attention les filles, vous êtes prêtes?
Logan : Un jour la dépression prendra fin et ce jour-là…
(Max dévie le bouquet de fleurs et OC l’attrape.)
Max : Tu disais?
Logan : Je disais qu’un jour la dépression prendra fin et que ce jour-là ce serait agréable d’avoir encore quelques chefs-d’œuvre.
Max : Normal a entendu Duvalier parlé de fourguer le Rockwell à Singapour pour une grosse somme d’argents, il partait ce soir mais l’aéroport est fermé.
Logan : Ce n’est plus le cas, les mariés viennent de téléphoner, tu dois aller au Terminal des vols internationaux.
Max : Je n’ai pas encore eu de gâteau Logan! Où est-ce-que tu vas?
Logan : Je te rejoins dans une demi-heure, j’ai un truc à faire… Excusez-moi.
OC : Si vous voulez mon avis, c’est du gaspillage Original Cindy ne se cherche pas de mari.
Daphné : Ca vous direz une partie de billard?
OC : Je ne dis pas non.
Daphné : Allons-y.
Tante Margot : Elle était là à l’instant…
Max : Je suis venue vous dire au revoir, cette réception était tout à fait divine.
Tante Margot : Au revoir, très chère. C’est une Guevara, une des Guevara de Greenwich.
A LA MORGUE
Shankar : Dites-lui quand vous le verrez que c’est toujours un plaisir d’aider le Veilleur. Il est arrivé, il y a une heure, ça a tout l’air d’un suicide.
Logan : Oui, mais en réalité, il s’agit d’un meurtre.
(Il tire sur le cadavre.)
Shankar : Je présume que les conclusions du rapport d’autopsie seront que la victime a été tuée d’une balle dans la tête.
A L’AÉROPORT
(Logan fonce sur Duvalier et glisse une arme.)
Logan : Oh, pardon, je suis désolé.
Duvalier : Hé, tu peux pas faire attention crétin! La prochaine fois, je te pète les deux bras.
Agent : Mettez-vous de ce côté messieurs, s’il vous plaît.
Duvalier : J’ai un avion à prendre qui décolle dans moins de vingt minutes…
Agent : Par ici messieurs.
Duvalier : Quel est le problème, monsieur l’officier? Vous cherchez quoi? Ça c’est pas à moi!
Max : Pas mal, tu le fais coffrer pour un meurtre qu’il a effectivement commis.
CHEZ LOGAN
Max : Pendant que ton oncle bat tous les records de soulographie, tu traînes un meurtrier devant la justice et tu récupères un trésor national. Peut-être qu’il est temps qu’il comprenne que tu n’es pas une brebis galeuse…
Logan : Si j’étais le Messie et que je marchais sur l’eau il dirait encore, « Oh quoi, tu ne voles pas? » Pour des raisons que j’ignore, je suis un perdant à ses yeux.
Max : Triste.
Logan : Oui, ça me rend service, il est le modèle de ce que je ne veux pas devenir. Si on parlait de Daphné?
Max (en même temps): Si on parlait de cette robe? A toi l’honneur.
Logan : Elle a rompu avec moi du jour au lendemain et j’essayais d’éviter de te le dire. Elle ne m’a jamais donné d’explications… C’est peut-être ce qui m’a poussé à parler avec elle toute la soirée.
Max : Tu connais ses raisons?
Logan : Elle n’a rien dit, c’est plutôt son attitude envers Original Cindy qui me fait penser que… Enfin.
Max : La nature à ses énigmes.
Logan : Oui. C’est juste.
Max : A propos de la robe, je savais que ça t’ennuyait déjà d’aller à ce mariage, je voulais te mettre à l’aise en étant une cavalière qui soit dans le temps.
Logan : Je ne voudrais pas que tu ressembles à ces gens.
Max : Je comprends. Je vais aller la rendre.
Logan : Non, garde là. Ne l’a rapporte pas.
Max : Logan Cale, partisan de la droiture et de l’honnêteté encouragerait le vol?!
Logan : Non, je téléphonerais au couturier qui m’enverra la facture.
Max : Pas question. C’est du gaspillage.
Logan : Pas du tout. Cette robe te va à ravir. D’ailleurs, tu étais la plus belle femme de la soirée. J’ai changé de point de vue à propos de Tante Margot, je vais aller lui demander de me rendre ce médaillon, après tout, il appartenait à ma mère.
(Max lui donne le médaillon qu’elle a volé.)
Logan : Comment tu…
Max : A croire que j’ai de l’ADN de pickpocket.
Logan : C’est gentil.
Max : L’heure a sonné pour Cendrillon.
(Elle s’en va.)
Logan : Pour Pâques ne prévoit rien surtout, l’oncle Jonas déguisé en gigantesque lapin est un spectacle à ne pas rater.
(Il se cogne le pied.)
Logan : Ahou…
(Il recommence.)
Logan : Ahou !