CHEZ LOGAN
(Max et Logan jouent aux échecs. Logan soupire car il ne sait pas quoi faire, il finit par jouer après une longue réflexion.)
Max : C'est pas trop tôt.
Logan : Elle bat en retraite après le coup du sicilien à présent.
Max : Échec (à chaque coup que Logan tente, elle répond) mm, mm.
Logan : Je suis pas échec et math, ça se peut pas.
Max : Hélas, oui.
Logan (inspirant) : Alors très bien ce qui fait, ce qui fait donc quatre parties pour toi.
Max : Cinq.
Logan : Exact, cinq, ce n'est pas contraire à la déontologie du super héros d'utiliser ses super pouvoirs pour dominer de simples mortels?
Max : Si, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Il y a une compétition de cascades au Crash ce soir, j'ai envie de me faire remarquer en grimpant au plafond avec ma moto. Tu viens?
Logan : Non, merci.
Max : Oh! Mais oui, bien sûr (elle se lève) Logan Cale ne s'amuse pas, la fin du monde approche (elle met son manteau) combattre le pouvoir, protéger les opprimés, blabla, il faut lutter, c'est ça! Allez à bientôt.
(Max part.)
Logan : Quel phénomène cette fille. Ahhh!
(Une douleur lui prend au dos.)
BUREAU DE LYDECKER
Lydecker (Debout, manipule des boules chinoises anti-stress et dit quoi faire à l'autre homme) : Agrandissez un peu le front, éclaircissez un peu les sourcils (s'approche de l’écran d'ordinateur) faites-lui les pommettes moins saillantes, plus rondes, voilà! Et les lèvres plus charnues.
Technicien : Charnues?
Lydecker : Oui, absolument (s'approche de l'écran à nouveau) parfait!
(On voit s'afficher le portrait robot de Max indiquant : recherché récompense de 50 000 $)
CENTRE DE COMMANDES DE LYDECKER
(Lydecker discute avec le capitaine de police.)
Capitaine : Cette prime que vous offrez, c'est une sacrée somme d'argent.
Lydecker : Monsieur Vogelsang était un détective précieux. Nous ferons tout pour retrouver le meurtrier.
Capitaine : Et si cette fille se cache dans une planque?
Lydecker : Ça m'étonnerait.
Capitaine : Elle s'enfuira si elle est futée, elle fichera le camp de Seattle.
Lydecker : Elle va devoir franchir nos postes de contrôle. C'est là que sont mes hommes. (Donnant un avis de recherche au capitaine) J'en veux sur chaque mur, sur chaque fenêtre et sur chaque lampadaire de la ville.
Capitaine : En offrant une somme pareille, tous les allumés de Seattle vont se faire un malin plaisir de dénoncer pères et mères juste pour toucher la récompense. En plus, ça veut dire qu'on va devoir augmenter les effectifs, notre ville est dans une situation financière désastreuse.
Lydecker : Notre agence est consciente de vos difficultés.
Capitaine : Merci commandant, ça veux dire que vous comprenez, pourquoi je viens vous voir?
Lydecker : Oui, très bien. J'ai quelque chose pour vous.
(Il sort une arme à feu d'une petite mallette et la pointe sur le policier qui n'a pas le temps de réagir autrement qu'en levant les bras.)
Lydecker : Alors vous essayez de soutirer du fric à un agent fédéral?
Capitaine (d'un ton nerveux): Non, non pas du tout.
Lydecker (tout en ayant toujours le doigt sur la gâchette): Bien, parce que quelque fois le fait de graisser la patte ça peut rendre les doigts glissants.
Capitaine : Je vous promets une totale coopération de mes services. Nous sommes à 100% à votre disposition.
VESTIAIRES DE JAM PONY
(Max et Original Cindy s'habillent.)
O.C. : Tu nous en as mis plein la vue avec ta moto hier soir, combien t'as gagné?
Max : 75 $.
(Original Cindy soupire en voyant un gars les épier. Max se retourne, sors du vestiaire, attrape le gars et le plaque contre un casier.)
Normal (en criant): Hé! Arrêtez, faites ça dehors.
Max (s'adressant au gars qu'elle retient adossé au casier): Dis donc, tu sais ce que je t'avais promis si tu nous laissais pas tranquille?
Le gars : Qu'est-ce-que tu veux Maxie, t'es une vraie bombe.
Max : Et j'explose.
(Elle lui donne un coup de genou dans l'entre jambe et s'en va.)
O.C. (En passant devant le gars): Sale petit voyeur.
Normal (Remettant un paquet à Max): Pas de bagarre sur le lieu de travail, on est pas assuré pour ça.
Max (Regardant le paquet que lui tend Normal): South Market.
(Elle soupire.)
Normal : Ouais, y faut pas traîner.
(Et il s'en va.)
O.C. (S'adressant à Max): Dis, on déjeune ensemble?
Max : Ouais, midi ici?
O.C. : D'accord.
Max : À tout à l'heure.
(Elles s'en vont.)
DANS UNE RUE
Voix sortant d'une radio de police : On l'a pas localisée pour l'instant, nous poursuivons les recherches.
POSTE D’ACCES DU SECTEUR 12
Garde : Vos papiers s'il vous plaît.
(Max est plus loin dans la file d'attente.)
Voix dans la radio de police : Resserrez la surveillance et augmentez le contrôle.
(On voit l'avis de recherche arriver au poste de contrôle par fax.)
Garde : Hey, Jerry.
Jerry : Ouais, qu'est-ce qu'y a?
Max : On se dépêche les gars y en a qui essaie de gagner leur vie.
Jerry (Regardant la carte d'identité d'un homme): Ouais, elle est fausse, c'est évident.
Garde (à l'homme à la fausse carte): Jim, tu vas au poste, vieux.
L'homme (protestant): Au poste ? Mais c'est là qu'on m'a fait ma carte!
(Max circule à vélo dans les rues et va porter le paquet quand elle voit des policiers ainsi qu'un avis de recherche avec son portrait. On entend les policiers discuter.)
Policier 1 : J'aime bien retrouver le calme le soir quand je rentre.
Policier 2 : Ma femme parle peu, de ce côté là je suis tranquille.
(Max se sauve sans être vu par les policiers.)
JAM PONY
(Sketchy parle avec Original Cindy et Herbal. Sketchy tient l'avis de recherche dans ses mains.)
Sketchy : Attends une seconde, tout ce que je dis, c'est qu'elle ressemble à cette fille.
Herbal : Ton papier, il parle de mauvaises actions et Max est une fille vertueuse qui ne ferait jamais de mal à qui que ce soit.
O.C. : Moi, je peux vous dire qu'elle a un caractère de chien, mais que c'est pas une tueuse.
Sketchy : Est-ce-que j'ai dit que c'était une criminelle? Regarde, (il lui montre la feuille) je vois une ressemblance.
O.C. : Ta, ta, ta, ta, ta, toi tout ce que tu crois voir, c'est les 50 000$ de prime dans ta poche. Tu vas me remettre tes yeux en face des trous illico, sinon ce que tu vas voir c'est Original Cindy en train de t'en donner une.
(Elle le menace de sa main.)
Herbal : Hé, hé arrête Cindy.
(Il les sépare.)
Normal : Hé, bougez-vous les gars y a des tas de paquets abandonnés qui réclament un foyer. Grouillez-vous !
Normal (S'adressant à Sketchy): Et, où diable est Max, elle devrait être là depuis une heure.
Sketchy : Oh! Je l'ai pas vue (il range en même temps l'avis dans sa poche). Et est-ce-que je la reconnaîtrais si je la voyais?
Normal : Hé, mais qu'est-ce-que tu caches là-derrière?
(Il désigne la feuille.)
Sketchy : J'ai rien.
(Il lève les mains)
Normal : Fiche-moi le camp!
(Il prend le papier sans que Sketchy ne s'en aperçoive et regarde attentivement le portrait robot).
DANS UNE CABINE TELEPHONIQUE
(On entend une sonnerie.)
Max : répond Logan, c'est urgent.
(Elle soupire, raccroche et s'en va. Derrière elle? on voit un vigidrone.)
HOPITAL
(Logan est dans le cabinet du Docteur.)
Docteur : Voilà.
(Le docteur soupire.)
Logan : Attends, je vais te faciliter la tâche. Logan, j'ai une mauvaise nouvelle.
Docteur : Mmm, tu te souviens qu'après la fusillade, on avait décidé de ne pas extraire le fragment de balle qui était tout près de la colonne vertébral.
Logan : C'était un peu trop risqué.
Docteur : Ouais, manque de chance, ce fragment s'est déplacé plus loin. C'est ce qui provoque ces spasmes. En fait, il comprime la moelle épinière. Si on ne l'extrait pas toute de suite de là, il risque de migrer et de faire de graves dégâts.
Logan : Ce qui veut dire, en clair?
Docteur : Tu risques de finir tétraplégique et peut-être même sous respirateur.
Logan : Je dois repasser sur le billard?
Docteur : Une opération dans cette zone est toujours un petit peu risquée, on a trois artères essentielles et elles sont toutes là. Donc il peut se produire une hémorragie et pendant l'extraction de ce fragment un nerf peut toujours être lésé, mais ça ne serait pas aussi grave que ce qui vous attend si nous ne faisons rien et qu'il continue à bouger.
Logan : Quand faut y aller.
Docteur : Très bien, j'organise ça pour demain matin.
(Logan hoche la tête. Le docteur se lève.)
Logan : Merci, doc.
Docteur : Reposes-toi d'ici là.
(Logan remet son manteau avec une grimace de douleur.)
DANS UNE RUE
(Max marche dans une rue. On aperçoit deux adolescents qui regardent l'avis de recherche sur un poteau un peu plus loin.)
Gars 1 : Ouais, c'est une vraie criminelle.
Gars 2 : À nous de jouer. (en désignant Max) Vise celle-là.
Gars 1 (S'adressant à Max) : Hé, pas si vite, t'as du temps poulette parce que moi j'ai un bon plumard. T'es sourde ou quoi ? (Max se retourne et les regarde) Sois pas timide, allez je vais pas…
(Max part en courant.)
DANS UNE RUE ADJACENTE
Policier : Hé, ouais vous.
(Max se retourne.)
Policier : Approchez.
Max (Elle lui sourit) : Ouais m'sieur l'agent.
(Le policier lui montre l'avis de recherche.)
Max : Oh! Non, c'est pas croyable cette fille m'a pourri ma journée. C'est la deuxième fois qu'on m'arrête, c'est vrai! Allons, elle ne me ressemble pas du tout, regardez, elle est anorexique cette nana.
(Au moment où le policier allait passer un appel radio, Max lui donne un coup de coude au visage et le met ko.)
Les deux jeunes hommes de tout à l'heure : Oh! Oui, c'est elle la criminelle.
Max : Bou!
(Les deux gars reculent et Max se sauve.)
Policier (par terre fait son appel radio): Ici Charlie, la fille qu'on recherche, elle est à South Market.
CENTRE DE COMMANDES
(Lydecker parle avec Sandoval.)
Sandoval : Oui, ça se peut bien, on vient de l'apercevoir à South Market.
Lydecker : C'est confirmé?
Sandoval : Elle s'est débarrassée sans peine d'un policier.
Lydecker (parle dans un émetteur radio): À toute la brigade, ici le commandant. On a vu la cible à South Market, établissez un périmètre de sécurité et passez les lieux au peigne fin. (à Sandoval) Il faut la chopper, la chopper très rapidement.
(Max marche d'un pas rapide. On entend autour d'elle les gens parler de la prime de 50,000$. On voit arriver la brigade de Lydecker. Max change de direction et se sauve.)
Soldat : Ratissez les lieux.
Soldat : Écartez-vous.
(La foule crie.)
(Max est cachée et voit les policiers qui rodent tout près.)
JAM PONY
(Original Cindy regarde sa montre impatiemment. Elle se dirige vers le téléphone et appelle.)
CACHETTE DE MAX
(Le bipper de Max sonne, ce qui attire un soldat dans sa direction, avant même qu'il ne la voit, elle l'assomme avec un coup de pied et se sauve. On voit d'autres soldats débarquer.)
DANS UNE RUE
(Zack décroche un avis de recherche d'un poteau, quand il voit qui y est représenté un air inquiet se dessine sur son visage.)
CACHETTE DE MAX
(Un homme parle dans un téléphone cellulaire. Max le surprend par derrière et le met K.O. Elle prend son téléphone cellulaire.)
Max : Il faudra qu'il vous rappelle.
(Et elle raccroche.)
JAM PONY
Normal : Sketchy viens voir. (il lui donne son casque d'écoute.) Il faut que tu me remplaces.
Sketchy (l'air surpris): Moi?
Normal : Oui, j'ai un truc important à faire.
( Zack entre.)
Normal : Toi! T'as de l'audace de remettre les pieds ici.
Zack : Où est Max?
Normal : Elle n'est pas revenue de sa première course et moi je l'attends. J'avais misé sur toi mon vieux (Zack s'éloigne en direction d'Original Cindy). Je crois que tu ne vaux pas plus cher que toute la bande. Tu n'es qu'un bon à rien, trop bien nourri.
(Normal part.)
Zack : Cindy.
O.C. : Qu'est-ce-que tu viens faire au juste?
Zack : Je cherche Max.
O.C. : Bienvenue au club. (Le téléphone sonne et O.C. répond) Ouais.
Max (au téléphone): C'est moi.
O.C. : Max! (Zack lui prend le téléphone) Hé!
Zack : Max, c'est Zack.
O.C. : Qui?
Max (l'air étonnée) : Zack, mais qu'est-ce-que tu fais là?
Zack : Écoute, nous allons t'aider à t'enfuir.
O.C. : Est-ce-qu'on peut me mettre au parfum?
APPARTEMENT DE LOGAN
(Zack est dans l'encadrement de la porte. Logan ne l'a pas vu et avale des cachets. Zach s‘avance.)
Zack : Il faut fermer ses fenêtres quand on ne veut pas de visite.
Logan : C'est ce qu'on m'a toujours dit. Pourquoi tu reviens à Seattle?
Zack (Lui montrant l'avis de recherche): Parce qu'il n'est pas question qu'elle trinque à ma place.
(Logan prend l'avis de recherche et le regarde de plus près.)
CACHETTE DE MAX
(Elle est toujours au même endroit et observe les policiers plus loin.)
Policier : Commandant, ici Delta 4, on ne l'a toujours pas retrouvée.
Lydecker : Compris Delta 4. Commencez par ratisser les lieux et faites évacuer au besoin. Il faut absolument l'arrêter.
AU TELEPHONE
(Matt Sung au poste de police.)
Matt Sung : Logan je n'en doute absolument pas. Tu dis qu'elle est innocente je te crois, en tout cas je sais qu'on ne l'a pas attrapée.
(Logan est dans sa voiture avec Zack. Ils sont à un poste de secteur.)
Logan : Génial! Comment ça se passe là où tu es?
Matt : C'est la jungle. Tous les déjantés vont devenir chasseurs de prime. Et j'ai entendu dire qu'ils talonnent un suspect à South Market.
Logan : Ok, vois si tu peux suivre ça de plus près.
Matt : Ouais je vais essayer, mais je suis tout seul.
Logan : Je te remercie d'avance.
Matt : Salut.
(Il raccroche, se lève et s'en va. Un peu plus loin dans le poste de police, on voit Normal assis qui attend.)
DANS LA VOITURE DE LOGAN
(Il franchit le poste de secteur.)
Logan (à Zack) : Bonne chance.
Zack : Tu crois que la chance existe. Le succès dépend avant tout d'un plan bien préparé, exécuté avec précision.
Logan (l'air abasourdi) : Je suis d'accord.
(Zack descend de la voiture et s'en va. Il va installer une corde autour d'une poutre plus loin.)
POSTE DE POLICE
Matt : Monsieur Ronald.
Normal (Se lève) : Oui, c'est moi.
Matt : Asseyez-vous.
Normal : Sachez d'abord que j'admire ce que vous faites les gars. Grâce à vous, le citoyen moyen que je suis se sent en sécurité.
Matt : Vous avez des informations à nous donner.
Normal : Bien vu. Oui, c'est pour l'affaire de cette femme. Ce que je vais vous révéler, c'est sérieux sur cette criminelle.
Matt : Pardon?
Normal : Cette fille qui bosse pour moi à Jam Pony, elle s'appelle Max.
Matt : Inutile de parler trop fort, il y a 50,000$ à la clé.
Normal : Hé, si je fais ça ce n'est pas pour toucher la récompense. De combien elle est vous avez dit?
Matt : Je vous prie de venir avec moi.
VOITURE DE LOGAN
(Zack marche en direction de la voiture de Logan. Il y entre et s'assoie.)
Logan : Tout est prêt?
Zack : Tu crois que je serais là si tout n'était pas prêt!
Logan : C'était juste une façon de parler.
(Logan soupire. Zack se glisse sur la banquette arrière. Logan avance et s'arrête au contrôle de police pour la vérification de son véhicule.)
Policier : Laisser-passer? Veuillez ouvrir le coffre!
Logan (Pour lui-même, l'air nerveux.) : Allez vite, dépêches-toi! Le policier continue de faire l'inspection du véhicule.
CACHETTE DE MAX
Max (regarde l'heure) : Quand c'est l'heure…
(Elle sort.)
VOITURE DE LOGAN
Policier : Vous pouvez y aller.
Logan : Merci.
(Plus loin, Max monte un escalier et arrive sur une passerelle.)
Policier au loin : Elle est là-bas, arrêtez-là!
(Max se met à courir. Elle évite toutes les balles qui lui sont destinées.)
D'autres soldats arrivent : Ne tirez pas!
Policier : Arrêtez, arrêtez-vous!
Soldats : Cessez le feu.
(Max s'agrippe à la corde que Zack avait placée plus tôt, se jette dans le vide et saute sur le toit d'un autobus garé. Elle saute ensuite sur le capot de la voiture de Logan et entre dans le véhicule qui part en vitesse.)
Logan : Tu n'as rien?
Max : Non, ça va. On jouait souvent à ces jeux là à Manticore, à éviter les balles.
Zack : T'as toujours été un as.
Max : Ouais, toi ça va?
(elle se tourne vers Logan).
Logan : Ouais bien.
Max : Ah, bon! On dirait pas.
Logan : J'ai très peu dormi. Ma famille a une maison de campagne à moins de 50 bornes. Vous pouvez y rester cette nuit.
Zack : On peut aussi passer au Canada et tout oublier.
(Personne ne répond, on peut sentir la tension qui règne à l'intérieur du véhicule.)
CENTRE DE COMMANDES DE LYDECKER
Sandoval : On a la confirmation par l'équipe Alpha que le suspect a quitté South Market.
Lydecker : Quoi!
Sandoval : Elle a franchi le périmètre et a filé dans une voiture inconnue.
Lydecker (d'un ton stricte): Trouvez-là!
POSTE DE POLICE
(Matt et Normal entrent dans une salle d'interrogatoires. Les deux hommes s'assoient à une table.)
Matt : Alors, pourquoi serait-elle la criminelle?
Normal : Hé bien, c'est la ressemblance frappante entre ces deux jeunes femmes qui a attiré mon attention. J'ai d'abord refusé de croire que c'était elle, mais plus je réfléchissais plus je me disais que c'était possible. Elle a un comportement scandaleux et un très mauvais caractère. Ce qu'elle a démontré ce matin une nouvelle fois. Donc, j'ai eu envie de faire mon devoir de citoyen en vous informant avant qu'elle ne récidive.
Matt : Et si ce n'est pas elle? Si jamais elle est innocente?
Normal : Elle sera relâchée et pis voilà.
Matt : Je commence à voir que vous n'êtes pas une personne qu'on prend à la légère. Je me trompe monsieur Ronald? Êtes-vous quelqu'un qu'on prend à la légère? Normal : Euh, mm oui enfin non! Si en fait je suis... Euh... Pas du tout.
Matt : C'est ce que je pensais, voilà pourquoi nous sommes dans cette pièce. Le fait est monsieur Ronald que si vous connaissez cette fille et que vous pouvez l'identifier, je pense que votre vie est en grand, grand danger.
VOITURE DE LOGAN
(on y entend de la musique classique.)
Max : Cette musique là, c'est quoi?
Logan : Sibelius
Max : C'est triste.
Logan (Se tourne vers Max): Ouais.
JAM PONY
(Tout le monde s'amuse. Herbal arrive.)
Sketchy (Derrière le comptoir): C'est l'anarchie, t'imagines pas. J'appelle les coursiers et ils m'ignorent totalement, c'est vrai. Tu vois, j'en arrive à penser que Normal a pas la vie facile. Peut-être que je manque un peu d'envergure (l'air découragé).
Herbal : Ne t'angoisses pas. Il faut te réconforter avec les mots du grand Bob Marley. Moi je ne suis pas un bon nageur, alors moi je nage pas au dessus des profondeurs.
Sketchy : Pour moi ces chansons là, c'est pas réconfortant.
Herbal (en riant): Allez, donne-moi vite ces paquets, l'autre (en pointant un paquet).
À LA CAMPAGNE
(On voit la voiture de Logan arriver devant une vielle maison.)
Logan (s'adressant à Zack qui vient de descendre de la voiture): Tiens, voilà les clés.
Zack : Merci pour ton aide.
Logan : Je te dirais bien les cinq lettres mais...
(Zack s'éloigne.)
Logan (s'adressant à Max): Quel drôle de gars.
Max : Ouais, si tu voyais ce qu'il descend quand on se réunie entre nous.
Logan : Tu seras bien au Canada.
Max : Oh, oui j'y serai très bien même, mais j'apporte mes ennuis et je m'angoisse pour toi.
Logan : Tu me manqueras.
(Silence entre les deux.)
Max : Si tu larguais tout et tu venais en cavale avec moi.
(Logan sourit.)
Max : C'est fantastique pour rencontrer des tas de gens, voir de nouveaux pays.
Logan : Je te ralentirais.
Max : Ça fait rien.
Logan : Y faut que je m'en aille, sinon, qui va s'occuper des opprimés, blabla il faut lutter, c'est ça?
Max (l'air triste): Ouais.
(Max ouvre sa portière en évitant de regarder Logan.)
Logan : Fais attention à toi.
Max : Ouais.
(Elle sort de la voiture sans se retourner. Max s'arrête se retourne et embrasse Logan passionnément. Ils se regardent longuement.)
Logan : Va t'en vite.
(Max rentre rapidement dans la maison.)
DANS L‘APPARTEMENT DE LOGAN
(Logan regarde la pluie à travers sa fenêtre d'un air mélancolique. Bling s'approche.)
Bling : Je vais faire du thé, qu'est-ce-que tu préfères?
Logan : Belladone, Mandragore ou tout ce que tu veux à base d'opium.
Bling : Faudrait peut-être que tu ailles te reposer. T'as une dure journée demain.
Logan : Je veux rester éveillé.
Bling : Elle te manque.
Logan : Est-ce-que c'est si évident que ça?
Bling : Quand tu sortiras de l'hôpital, tu pourras peut-être la rejoindre.
Logan : Non, je me suis bien conduit envers elle, il fallait la laisser partir. D'ailleurs je me conduis bien en général. Pas vrai?
DANS LA MAISON DE CAMPAGNE
(Max est, elle, aussi à la fenêtre à contempler la pluie. Zack arrive avec une bouteille de vin. Max s'assoie sur le fauteuil à coté de Zack, derrière eux, crépite un beau feu de foyer.)
Max : Je croyais que tu ne voulais pas t'arrêter, que tu voulais passer au Canada avant le lever du jour.
Zack : On a un abri sûr pour la nuit, alors autant en profiter (il verse du vin dans un verre et le tend à Max) À ta tardive et sage décision de quitter Seattle.
Max (sans conviction): Ouais.
Zack : Tu sais, le lendemain de l'évasion je me suis retrouvé dans Cheyenne à 7 heures du matin. Les rues commençaient à se remplir de monde, des gens ordinaires qui se rendaient au travail, pas des soldats ni des médecins. J'étais complètement terrifié, pour moi tous ces gens représentaient l'ennemi et je me suis senti tout petit.
Max : Je sais ce que c'est.
Zack : Alors je suis monté sur le toit d'un immeuble pour regarder tout ça d'en haut. Et j'ai vu alors le soleil se lever. C'était mon premier matin de liberté, le monde avait l'air différent.
Max : Comme s'il était en couleur tout à coup.
Zack : J'ai été un peu dur avec toi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.
Max : Je sais.
(Zack la regarde et lui dégage une mèche de cheveux du visage.)
Zack : Il va sûrement te manquer.
Max : Et tu trouves ça stupide.
Zack : Non, une part de moi a envie de ces choses. D'avoir des amis, de trouver un lieu idéal (il la regarde dans les yeux) et une personne à aimer.
Max : Mais c'est que tu deviens sentimental.
Zack : Même moi, j'ai mes moments de faiblesse.
DANS UNE SALLE D’INTERROGATOIRE
(Normal désespère seul jusqu'à ce que Matt entre.)
Normal : Je vous remercie de vous être occupé de ma sécurité, mais ça fait longtemps que je suis enfermé dans cette pièce. Je dois aller aux toilettes, c'est vraiment urgent. Je ne peux plus attendre.
Matt : J'ai de très bonnes nouvelles, nous avons enquêté sur le suspect et nos craintes concernant votre sécurité ne sont pas fondées.
Normal : On est jamais trop prudent, maintenant je peux filer.
(Normal s'apprête à sortir).
Matt : Pas si vite (il le tire par le bras) nous avons une autre affaire à régler monsieur Ronald.
Normal : Quelle affaire?
Matt : Ne vous payez pas ma tête. Vous savez très bien de quoi je parle.
(Normal ne comprend plus rien.)
Matt : Des amendes pour excès de vitesse non payées depuis deux ans. J'ai donc un mandat d'arrêt.
Normal : Il doit y avoir une erreur, je n'ai pas de voiture.
Matt : Je ne sais pas quoi vous dire monsieur Ronald, si ce n'est que je vais devoir vous arrêter.
Normal (l'air désespéré): je rêve ou quoi, écoutez si vous croyez que vous pouvez m'écraser comme si j'étais un moins que rien vous vous trompez et je vous assure que vous allez bientôt vous en mordre les doigts, mais c'est vous le chef inspecteur.
(On voit Normal se faire mettre derrière les barreaux.)
Normal : Quel cauchemar (il regarde autour de lui et voit d'autres prisonniers) c'est l'enfer!
APPARTEMENT DE LOGAN
Bling : Logan? Logan? (il marche dans l'appartement à sa recherche) Oh! Non c'est pas vrai!
(Logan est inconscient).
A LA MAISON DE CAMPAGNE
(Max se réveille.)
HOPITAL
(Logan est transporté sur une civière.)
Docteur : Qu'est-ce-qui c'est passé?
Ambulancier : Il était sans connaissance, pas de traumatisme crânien.
Docteur : Et sa tension?
Ambulancier : 8, elle est en train de chuter.
Docteur : Umm, d'accord, il saigne de quelque part. On va en salle d'opération.
(Les lumières d'une salle d'opération s'allument.)
Intercom : Intervention urgente, l'équipe 1 est demandée aux soins intensifs.
A LA MAISON DE CAMPAGNE
(Max se lève sans faire de bruit.)
HOPITAL
(Au corridor.)
Bling (répond au téléphone): Allô?
Max : Bling? Pourquoi tu réponds à la place de Logan?
Bling : Salut Max.
Max : Il va bien, je peux lui parler.
(Logan est sur la table d'opération.)
Bling : Non pas maintenant.
Max (D'un ton inquiet): Pourquoi?
(Voix à l'intercom appelant un médecin.)
Max : Pourquoi tu es à l'hôpital? Réponds-moi.
Bling : Il avait des problèmes ces derniers temps, il a perdu connaissance chez lui ce matin. On est en train de l'opérer.
Max (d'un ton pressant): Le nom de cet hôpital?
Bling : Hôpital universitaire, écoute-moi…
(Max raccroche et part en courant. Zack vient de se réveiller.)
Zack : Mais où est-ce-que tu vas?
Bling : Max? Max?
(Hors de la maison. Zack talonne Max.)
Max : Je retourne là-bas.
Zack : Je te l'interdis.
Max : Logan a besoin de moi.
Zack : Je dois te faire franchir la frontière pour que tu sois en sécurité.
Max : Il y a un changement au programme.
Zack : Ne dis pas d'idioties, Lydecker a lancé toute la ville à ta poursuite.
Max : Laisse-moi passer ou je te cogne, qu'est-ce-que tu préfères?
Zack : Tu veux te battre, vas-y, allez, vas-y Maxie.
(il la secoue. Max tente de le frapper mais Zack retient son coup et la pousse par terre.)
Zack : Tu manques d'entraînement soldat!
(Max se relève, le frappe et ils se battent.)
Max (d'un ton narquois): Alors je ne sais pas me battre.
(Et elle le jette au sol et le retient.)
Max : Ça te suffit?
Zack (essoufflé): Ça suffit.
(Max s'en va.)
Zack : Fais ce que tu veux, mais ne crois pas que tu pourras repartir de Seattle.
(Max se retourne.)
Zack : Tu peux dire adieu à ta liberté.
Max : Disons que j'ai un moment de faiblesse.
(Elle s'en va.)
SALLE D’OPERATION
Docteur : Il faut éponger, il faut quatre autres poches de sang AB-.
Assistante : Là on passe les deux dernières.
Docteur : Que quelqu'un appelle tout de suite la banque du sang, il nous en faut encore, sinon on est dans le pétrin.
(Sur une route à proximité de l'hôpital. On voit Max sauter d'un camion en marche. Elle entre ensuite dans l'hôpital, les caméras l'ont vue. Max se dirige à la salle d'opération, on voit un homme et d'autres personnes qui s'affèrent à ranger tout le matériel. Puis on voit le docteur et l'infirmière au chevet de Logan dans une autre chambre, plus loin.)
Infirmière : Sa tension ne cesse de chuter.
Docteur : Donnez-lui 10 mg de morphine, maintenez-le stable.
(Max entre dans la chambre.)
Docteur : Je suis désolé on ne peut pas entrer.
Max (d'un ton inquiet): Il va mourir?
Docteur : Je ne peux rien vous dire maintenant.
Max (soupir): Oh! Dites-le moi, il va mourir?
Docteur : Il a perdu beaucoup de sang, il ne s'en sortira pas sans transfusion.
Max : Alors transfusez-le.
Docteur : Ce n'est pas aussi simple. Les banques du sang sont vides, Logan est AB-, c'est le groupe le plus rare. Je regrette mais nous ne pouvons rien faire. Restez un petit moment.
(il sort.)
Infirmière : Je suis à côté.
(elle sort aussi.)
(Max s'approche de Logan, s'assoie et se prépare à lui donner de son sang.)
Max : Tu as de la chance que je sois donneur universel. Ils trouvaient pratique à Manticore que leurs machines à tuer génétiquement modifiées puissent se donner du sang au besoin.
(Le sang commence à circuler dans le tube.)
Max (en larme): Si tu te laisses mourir, gare à toi.
(Max s'endort sur Logan, elle rêve. Dans son rêve on entend la musique de Sibelius précédemment entendu dans la voiture. On voit Max descendre des marches habillée d'une robe de soirée, puis on voit Logan en costume dans son fauteuil roulant.)
Max : Danse avec moi.
Logan : Tu rêves.
Max : Tu sais que l'esprit domine la matière.
Logan : Mais je n'arrive même pas à marcher.
Max : Il n'est pas question de marcher, mais de danser.
Logan (se lève): Dans quel rêve suis-je exactement, le tien ou le mien?
Max : Je ne sais pas.
(Et ils se mettent à valser.)
Logan : Tu te sens bien?
Max : Oui, j'ai juste un peu le vertige.
Logan : Tu veux t'arrêter?
Max : Non, ne me lâche pas.
Logan : Jamais.
Max : C'est promis?
Logan : C'est promis.
Max : Logan.
(Retour à la réalité.)
Max (endormie): Ne me quitte pas.
(Un fusil est braqué sur sa tête. Elle se réveille, la chambre est remplie de policiers.)
Policier : Je vous demande de vous lever très lentement et de mettre les mains en l'air.
(Max s'exécute, chancelante. Le docteur entre et voit le tube de perfusion partant du bras de Max vers celui de Logan.)
Docteur : Mais que ce passe-t-il? C'est pas vrai! (il enlève l'aiguille du bras de Max) qu'est-ce-que vous faites?
Max : Ça a marché?
Infirmière : Sa tension est remontée à 11,9.
Docteur : Quoi!
(Max est entraîné hors de la chambre par les policiers.)
Max (d'un ton implorant): Ça a marché? Ca a marché?
CENTRE DE COMMANDES DE LYDECKER
Sandoval (S'adressant à Lydecker): C'est le capitaine Swamtrone sur la 5, ça a l'air important.
Lydeker (Prenant le téléphone): Lydecker, ... Quelle bonne nouvelle, j'arrive immédiatement.
AU POSTE DE POLICE
(On voit Max, derrière les barreaux, en compagnie de plusieurs autres jeunes femmes qui lui ressemblent.)
(Lydecker arrive au poste de police.)
Lydecker (S'adressant au capitaine): Alors?
Capitaine : On a attrapé l'assassin.
Lydecker : Où est-elle?
Capitaine : IL est dans une des cellule.
Lydecker : Vous devez faire erreur.
Capitaine : Absolument pas, il a décrit les lieux du crime et a sorti l'arme du crime.
Lydecker : Où est-il?
Capitaine : On y va, (s'adressant aux autres policiers) faites arrêter les recherches.
(Un policier vient ouvrir la cellule dans laquelle se trouve Max.)
Policier : Bonne nouvelle, vous êtes libres.
Fille : Ah! C'est pas trop tôt.
Max : Pourquoi?
Policier : Le coupable a avoué, sortez, allez, pressons.
(À l'extérieur on voit Zack se faire emmener par des policiers. Max le regarde tristement et s'en va.)
DANS UN VEHICULE
Sandoval : Un hélico l'attend sur le tarmac et le ramène à Manticore.
Lydecker : Ce n'est pas ce que nous avions espéré, mais la prise a un certain intérêt.
Sandoval : Et pour la fille, Swamstrone a stoppé les recherches.
Lydecker : La police de Seattle n'a plus envie de nous voir et ça fait longtemps que cette fille est loin (il soupire). Il s'est sacrifié pour rien malheureusement. Il n'a pas retenu mes leçons.
JAM PONY
(Normal est de retour. Sketchy se jette sur lui et le serre dans ses bras.)
Sketchy : J'ai jamais autant souhaité revoir quelqu'un.
Normal : Ouais, moi aussi ça me fait vraiment plaisir d'être ici, allez, lâche-moi, lâche-moi je te dis.
(Sketchy le lâche.)
Normal : Merci.
Sketchy : Écoutez, je me suis défoncé, mais on a affaire à une bande de fainéants, de paumés et de barjots.
Normal : Ouais, je sais, tu ne m'apprends rien.
Sketchy : Je sais pas comment vous faites Normal.
Normal : Moi non plus, repars vite bosser avec cette bande de crétins. 729 Crandle.
Sketchy : Ouais.
Normal : Quelqu'un peut me dire où est passée Max.
UNE CHAMBRE D’HOPITAL
(Max est au chevet de Logan en train de manger le plateau repas de ce dernier. Celui-ci se réveille.)
Logan : Hé.
Max : Ah ben, je croyais que t'allais pioncer longtemps alors j'ai tout mangé.
Logan : La nourriture d'hôpital, la seule chose que l'impulsion n'est pas arrivée à rendre pire.
Max (Lui tend ses lunettes): Comment tu te sens?
Logan : Assez bien, tout compte fait. C'est sûrement dû à ce sang super dopant de Manticore que tu as injecté en moi.
Max : J'ai encore du mal à croire, qu'il se soit fait réembarquer là-bas par ma faute.
Logan : Zack t'aime beaucoup et pas seulement comme un frère.
Max : Je dois retourner travailler.
(Elle se lève et se met à chantonner la musique de la voiture.)
Logan : C'est la fameuse musique.
Max (d'un air interrogateur): De, de la voiture?
Logan : Ouais, de la voiture.
Max : Tu te rappelles ce que nous avons fait après?
Logan : Avant de nous quitter?
Max : J'étais émue et puis avec tout ce qui se passait.
Logan : Ouais, je sais, oui.
Max : J'ai agi sans...
Logan : Moi aussi.
Max : Enfin…
Logan : Tout à fait d'accord.
Max : Je voulais que tout soit clair.
Logan : On a bien fait d'en parler.
Max : On a bien fait. Ciao.
Logan : À plus tard.
DANS UNE RUE
(On voit l'avis de recherche recouvert par de nouvelles affiches.)
JAM PONY
Normal (s'adressant à Max): Non, je ne rêve pas. Alors on vient travailler aujourd'hui.
Max : Ne me provoquez pas Normal sinon je pourrais récidiver.
(Normal s'en va.)
Télévision : Nous interrompons cette émission pour vous annoncer un tragique accident d'hélicoptère, l'appareil avait quitté l'aéroport de Seattle et transportait un prisonnier recherché par la police fédérale. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Une fusillade aurait éclaté sur les lieux du drame, mais la police affirme qu'il n'y avait aucun survivant.
Max pense : Il a toujours dit qu'il préférerait mourir plutôt que de retourner à Manticore.
SPACE NEEDLE
(Max en voix off)
Peut-être que je me cache la vérité, peut-être parce que je connais bien Zack, je sais ce dont il est capable, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il est en vie quelque part. Alors me revoilà dans cette ville chaotique, tant que je serais là, il saura toujours où me trouver.