DANS L’APPARTEMENT DE MAX
Max : Ah! Quand on pense qu'à une époque on allait simplement dans un magasin, qui regorgeait de tout, et qu'on pouvait choisir ce qu'on voulait!
Kendra : Ouais!...
Max : Ben oui si tu manquais de dentifrice, il suffisait d'aller en acheter!
Kendra: Essayes ça... Du bicarbonate, et un peu d'huile de menthe. Ca fait l'affaire.
Max : Merci.
Kendra : De rien!
Max : C'est ce que je comprends pas dans cette histoire d'effondrement de l'économie... On ne trouve plus un seul tube de dentifrice, mais alors on trouve de l'huile de menthe!
Kendra : Si tu te débrouilles bien!... Comment tu écris, euh... "Polymérase"?
Max (épelant) : P-O-L-Y-M-E-R-A-S-E. Mais, ça se prononce "polymérase", avec le son "Z", que tu as dans "enzyme", ce qu'elle est, d'ailleurs. Elle est responsable de la réplication de la molécule d'ADN en permettant à des amorces d'oligonucléotides de se fixer sur les deux brins moléculaires écartés.
Kendra : T'es un sacré numéro...
Max : Tu travailles?
Kendra : J'ai trouvé un petit boulot, il y a un médecin japonais qui donne une conférence sur ce thème là.
Max : Le re-séquençage des gènes. "Manipulation des nucléotides d'ARN"...
Kendra : Ne me demande pas ce que ça veut dire, tout ce que j'ai compris, c'est que je suis payée.
Max : Excellent.
Kendra : Il est vrai que tout ça est stupéfiant. Ce médecin, Monsieur Tanaka, s'est occupé de ce bébé né trois mois avant terme. Sa mère se shootait au crack. L'enfant était dépendant, un légume, et en six ans, il en a fait un génie. (montrant une photo de l'enfant) Il est chou, non?
Max : Donc on l'a réparé en manipulant ses gènes après qu'il soit né?
Kendra : J'crois.
(Max a un flashback de ses crises à Manticore.)
Max : J'peux y jeter un œil, d'accord?
Kendra : Mais j'dois pas être en retard au boulot!
Max : J't'y conduirais.
(Max emmène Kendra à la conférence en moto.)
Max : C'est là qu'ils t'hébergent pendant la conférence?
Kendra : Tu rêves!
Max : Dommage, j'aurais aimé que tu me choures des serviettes.
Kendra : Si jamais j'suis invitée à prendre un bain, j'te ferais ce cadeau!
(Elles rient, puis Kendra s'éloigne, lorsque Max aperçoit l'enfant dont s'occupe Tanaka par une fenêtre. Un garde du corps éloigne l'enfant rapidement.)
DANS L’APPARTEMENT DE LOGAN
Logan (ayant des difficultés avec son fauteuil roulant) : Oh quelle plaie!! (Logan tombe.) Aah... Haa...
(Max arrive.)
Max : Hé, j'peux entrer?
(Logan ferme une de ses cloisons coulissantes pour éviter que Max ne le voie en difficulté.)
Max : Logan?
(Logan attrape son fauteuil, et arrive à se rassoir dessus juste au moment où Max arrive par l'autre cloison.)
Max : Salut!
Logan : Salut.
Max : On est dur d'oreilles, maintenant?
Logan : C'est une de mes seules facultés qui soient encore intactes. Je réfléchissais.
Max : Ha!
Logan : J'ai l'impression que tu viens me demander un service.
Max : Comme les autres fois, c'est par intérêt que je viens te voir, mon cher!
(Ils échangent un regard, puis Max poursuit.)
Max : Il y a une conférence à l'hôtel Steinlitz. Un chercheur, le docteur Tanaka, est venu ici pour parler de la recherche génétique.
Logan : Oui, je crois que... que j'ai vu ça quelque part.
Max : J'ai envie d'y aller.
Logan : Tu as ma bénédiction.
Max : Oui, mais j'peux pas m'y pointer comme ça, on va me refouler. J'ai besoin d'une accréditation.
Logan : J'vais voir ça. Pourquoi es tu si motivée?
Max : Parce que j'me suis informée. Il prétend guérir les gens en manipulant leurs gènes.
Logan : Tu crois qu'il pourrait te guérir?
Max : Ca vaut le coup d'aller le voir. Je crois que tu devrais venir avec moi. Ce docteur Tanaka a dit que si on se sert des empreintes génétiques, le corps peut arriver à se régénérer. S'il ne raconte pas d'histoires, tu pourrais remarcher dans peu de temps.
Logan (énervé) : Tu sais Max, il m'est déjà assez difficile de gérer l'instant présent. Si les élucubrations de ce docteur Miracle te passionnent, vas le voir, mais sans moi, Ok?
Max : Bon, OK, c'était juste...
Logan : C'est non! (ouvre sa porte pour inviter Max à partir) Je te téléphone si je trouve une carte.
(Max s'en va sans rien dire, Logan soupire.)
A JAM PONY
Sketchy : Alors, comment s'est passé le weekend?
Herbal : Bien, très bien!
OC : Mouais! Parles pour toi! Original Cindy a eu un samedi soir pourri, parce qu'en fin de compte, j'ai dû me rabattre sur ma régulière.
Max : Krissette.
OC : Ecoutez ça. On a joué un peu au billard, on a un peu bu, et la sœur qui me dit qu'elle est bisexuelle!
Sketchy : Et alors, toutes les femmes sont bisexuelles, non?
Max : rff! C'que t'es crétin!
OC : C'est pas que ça me gêne, d'accord c'est pas parfait, mais elle est déjà à mi-chemin. Et puis après, la chérie qui me dit qu'elle a eu une grande histoire d'amour avec une de ces nanas, ça s'est mal terminé, et qu'elle a le cœur brisé! Alors maintenant, cette chérie est abstinente.
Sketchy : A quoi ça sert d'être bisexuel, si on est abstinent?
OC : Ah ben t'es d'accord!
(OC et Sketchy se tapent dans la main.)
OC : Résultat, deux cœurs brisés!
Herbal : Ouais, mais tout va bien, malgré tout!
OC : Ca ne va pas bien du tout, ça irait bien si ça avait collé!
Herbal : Tout se déroule selon la volonté du tout puissant, et non seulement selon ton désir!
OC : Mouais, j'sais plus...
Sketchy : Eh, tu devrais p'tet essayer de lui faire prendre une cuite.
(OC lui pousse la tête en arrière. Max approche de Normal en se forçant à tousser.)
Max (Tousse) : Il faudra que je m'absente toute l'après midi, j'vais aux urgences.
(Max tousse encore)
Normal : Bon, d'accord.
Max : J'me sens mal, j'ai des frissons, j'ai de la fièvre et j'suis brulante, vous pouvez toucher mon front!
Normal : Non merci! Apportez un certificat.
(Max tousse. Le bip de Max sonne.)
Max : Est-ce-que je peux téléphoner? Soyez gentil...
Normal : Evitez de positionner dessus!
Max (au téléphone) : Salut!
Logan : J'ai ton accréditation. Tu t'appelles Rachel Glasser, du magasine Frontier Biotech. Je la donne à Bling si je m'en vais.
Max : Merci.
Logan : Désolé de t'avoir mal reçue.
Max : Oh, c'est pas très grave...
(Max raccroche le téléphone et tousse une nouvelle fois.)
A LA CONFERENCE DE L‘HOTEL STEINLITZ
Tanaka (à deux hommes asiatiques) : Je suis très heureux que vous ayez pu vous déplacer. Passez une bonne journée, messieurs! Et je...
(Les deux hommes s'inclinent pour saluer le professeur.)
Max : Bonjour! Rachel Glasser, docteur Tanaka. Ravie de vous connaitre. Frontier Biotech.
Tanaka : Oui... Au revoir, messieurs!
Homme asiatique 1: Merci monsieur.
Max : Excusez moi.
Tanaka : Comment allez-vous?
Max : Comment se fait-il que quand vous tentez de re-séquencer les nucléotides, vous vous retrouviez avec un intron isolé? Pourquoi ne pas utiliser des plasmides pour insérer les deux nouveaux vecteurs de base dans la séquence codante afin d'éviter ça? Car un mauvais intron suffit pour tout gâcher.
Tanaka : Très intéressant. Oui, je n'avais pas penser à ça.
Voix au micro : Mesdames et monsieur, veuillez rejoindre vos places, s'il vous plait.
Tanaka : Je vous pris de m'excuser, peut être pourront nous en reparler?
Max : Oui, j'en serais ravie.
(Tanaka s'en va, Kendra approche.)
Kendra : Qu'est ce que tu fais là?
Max : Tu ne me connais pas, je m'appelle Rachel Glasser, je suis journaliste. Etonnée de me voir ici?
Kendra : Ton p'tit ami friqué c'est évident!
Max : Ce n'est pas mon p'tit ami.
Kendra : Ouais, c'est ça. Ce n'est quand même pas la faune que tu fréquentes d'habitude.
Max : Bon, on y va?
Tanaka (présentant la conférence) : Voice Jude Tatcher à la naissance. Il pesait exactement 1 kilo 600. Il lui fallait de l'oxygène, ses poumons étant atrophiés. Comme il n'avait pas de réflexe de déglutition, on l'a mis sous perfusion. Il avait une dépendance au crack. Sa mère, incarcérée pour usage de stupéfiants et pour prostitution, n'avait pas les moyens de lui offrir les soins les plus élémentaires. Jude était destiné à mourir jeune, et dans l'indifférence totale. Jusqu'au jour où notre fondation est intervenue, et s'est occupée des problèmes de santé de l'enfant. Nous avons alors commencer une série d'interventions chirurgicales, pharmacologique, ainsi que génétique. Les résultats ont été encourageants. (présente la vidéo d'un enfant qui marche avec des prothèses et le soutien d'un médecin) Voici Jude à deux ans et demi. (avec une vidéo d'un enfant jouant seul au foot) Le voici à 4 ans.
Et voici Jude, aujourd'hui.
(Jude arrive sur scène.)
Tanaka : Il est la preuve vivante que le corps humain n'a aucune limite, avec un entrainement et un environnement adéquat.
Jude : Konitshiwa, bokono namiwa joto desu. Nous espérons que cette conférence va vous informer et vous éclairer. Esperamos que esta conferencia va aclarare. Bonjour docteur Tanaka.
Tanaka : Konitshiwa, judy san. Si tu nous jouais un petit morceau.
(Jude joue au piano, pendant que Max a un flashback de Manticore.)
Max (dans ses pensées) : A Manticore, Lydecker nous répétait la même chose. Il n'y a pas de limites. Le cerveau et le corps peuvent réaliser des exploits, si on les entraine correctement.
(Dans le flashback, plusieurs jeunes X5 dont Max sont retenus sous l'eau par un bracelet à la cheville. L'un deux a de plus en plus de mal à retenir son souffle. Mais Lydecker attend malgré tout que 4 minutes précises soient écoulées pour donner l'ordre de les laisser remonter à la surface.)
Max : Seulement on pouvait se faire descendre comme Eva, mourir de faim, ou même se noyer. Je me suis souvent demandée pourquoi on ne s'était pas rebellé. Nous étions plus forts, plus rapides, on aurait pu le zigouiller en un clin d'œil. Nous avions trop peur, et il le savait.
(Quelqu'un vient sortir Max de ses pensées.)
Inconnu : Cette place est occupée?
Max : Non.
(L'inconnu s'assoit à côté de Max, et elle reconnait que c'est en fait Lydecker qui vient assister à la conférence. Elle semble au bord des larmes. On la retrouve un peu plus tard pendant une pause.)
Lydecker : Vous vous en allez déjà? Le docteur Tanaka a à peine effleuré le sujet, vous n'avez pas assez de matière pour rédiger un article.
Max : Excusez-moi?
Lydecker : Je disais, vous vous en allez déjà? Vous n'avez pas assez de matière pour rédiger un article.
Max : Non.
Lydecker : C'est stupéfiant de voir qu'on peut... Réparer les erreurs de la nature.
Max : Oui.
Lydecker (tendant sa main à Max) : Donald, Lydecker.
Max : Rachel Glasser.
Lydecker : Frontier Biotech? Je... Je ne crois pas en avoir entendu parlé.
Max : C'est nouveau.
Lydecker : J'y jetterais un œil.
Max : Je dois vous quitter, excusez-moi.
(Max a un flashback des cours de Manticore.)
Instruction de Manticore : Connais ton ennemi! La tromperie est une arme, la surprise un avantage tactique.
Kendra (sortant Max de ses pensées) : Max?
Max : Non, Rachel! J'te l'ai pourtant dit!
Kendra : OK! Tout va bien?
Max : Oui. Pourquoi?
Kendra : Ce gars tentait de te séduire?
Max : Quoi?
Kendra : Méfie-toi des hommes sur le retour. Moins de testostérone, plus de charme, mais ils veulent faire zizi panpan quand même. Tu te casses?
Max (repensant à Manticore) : Aucun risque.
(Max retourne dans la salle de la conférence.)
Lydecker (à une autre visiteuse) : Ha vous êtes déjà installée?
Visiteuse : Oui.
Lydecker : Je suis curieux d'entendre la suite. Tout cela m'intrigue beaucoup.
Visiteuse : Moi aussi.
Lydecker : Oui.
(Après une hésitation, Max retourne s'assoir à côté de Lydecker.)
Max : Est-ce-que c'est votre spécialité? La génétique.
Lydecker : J'ai fait des travaux dans ce domaine.
Max : Oui?
Lydecker : Avec des enfants. Des enfants extrêmement doués.
Max : Ah c'est gratifiant.
Lydecker : J'essaie bien sûr de les guider. Mais surtout de leur fournir un environnement où ils s'épanouissent.
Max (cachant son dégoût) : C'est une vraie gageure.
Lydecker : Oui, en effet. Ce sont toujours les plus intelligents qui se montrent les plus indisciplinés.
Max : Peut être qu'ils se jugent assez brillants pour penser par eux même.
Lydecker : Mais ce ne sont que des enfants. Ils peuvent agir contre leur intérêt.
(Max repense à son évasion.)
Lydecker : Que pensez vous jusqu'à présent de cette conférence?
Max : Je suis assez impressionnée.
Lydecker : La technologie recombinante de Tanaka est révolutionnaire, d'où ma présence. Les enfants que j'étudie ont des anomalies génétiques. Ils sont très doués, mais ces anomalies sont aussi à l'origine de déficiences. (enlevant ses lunettes) On ne s'est pas déjà vu?
Max : Je ne crois pas, non.
Lydecker : Votre visage m'est familié.
Max : Ca m'arrive souvent.
Voix au micro : Mesdames et Messieurs, veuillez accueillir à nouveau Jude Tatcher et le docteur Yukio Tanaka!
(Lydecker applaudit, Max non, visiblement mal à l'aise.)
Tanaka : Merci. Merci infiniment. Jude est un garçon exceptionnel, unique dans son genre, dont la vie même est l'apogée de décennies de recherches génétiques. Jude est aussi un messager, un messager qui apporte de bonnes nouvelles à chacun d'entre nous. "Comment ça?", me direz vous. (désignant Lydecker) Vous, Monsieur. Veuillez vous lever s'il vous plait?
Lydecker : Qui, moi?
Tanaka : Oui. Vous portez des lunettes?
Lydecker (se levant) : Oui docteur.
Tanaka : Et depuis combien de temps?
Lydecker : Quelques années. Tout allait bien jusqu'à mes 43 ans, et tout à coup, je n'ai plus pu m'en passer.
Tanaka : Vous savez pourquoi?
Lydecker : Je ne suis pas ophtalmo, mais je crois que c'est dû au... Au durcissement du cristallin qui ne se contracte pas aussi bien qu'autre fois.
Tanaka (affichant une double hélice ADN dans sa vidéo) : C'est exact. Maintenant si je vous disais que ce dont vous venez de parler était déjà inscrit dans votre code génétique, et qu'il me suffirait de faire un prélèvement ici, et de le greffer là, en utilisant un peu de votre ARN pour souder la greffe, pour vous débarrasser de vos lunettes?
Lydecker : Alors vous seriez mon sauveur!
Tanaka : Merci, vous pouvez vous rassoir. C'est cette même technique que nous utilisons pour soigner et guérir des handicaps plus lourds, tels que la cécité, et la surdité congénitale. Et même de graves maladies neurologiques, comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, et l'épilepsie. On peut les guérir en manipulant notre code génétique. On opère une légère modification...
(Pendant que Tanaka parle, Lydecker se rassoit, et Max remarque un auditeur se diriger vers une serveuse, alors qu'un autre sort son pistolet. Le premier auditeur prend une arme sur le plateau de la serveuse jusque là cachée par une serviette, et des hommes arrivent dans la salle, coupant la parole à Tanaka.)
Homme : Allez y, foncez!!
(Un des hommes entrant assomme un agent de sécurité.)
Auditeur armé : Je vous demande de rester calme. Nous sommes le mouvement du 22 mai.
(La foule crie, et un garde du corps sort son arme.)
Foule : Quoi! Qu'est ce que vous faite!
Garde du corps : Baissez votre arme!
(L'auditeur armé le tue. Lydecker prend son arme, et marche jusqu'à Kendra.)
Auditeur armé : Nous sommes le mouvement du 22 mai, nous venons libérer l'enfant, restez calme. Ne nous gênez pas, et on ne vous fera aucun mal.
Lydecker (donnant son arme à Kendra) : Tenez.
Kendra : Qu'est ce que c'est?
Lydecker : Cachez le.
Kendra : Non!
Lydecker : Ils ne vous fouilleront pas. Croyez moi.
(Kendra prend l'arme de Lydecker.)
Tanaka : Je vous en pris, non. Ne faites pas de mal à cet enfant.
Auditeur armé: Lâchez le!
Tanaka : Non!
Homme de main (faisant tomber Tanaka) : Obéis!
Kendra (rejoignant Max) : Max!
Auditeur armé (à Jude) : Tu n'as rien? Aller viens, dépêche toi.
(Lydecker déclenche l'alarme incendie.)
Homme de main (frappant Lydecker) : Arrêtez!
Auditeur armé (dans un talkie-walkie) : On descend, amène le van.
Voix à la radio : Impossible, la sécurité de l'hôtel bloque l'entrée. Elle fait évacuer les lieux.
Auditeur armé (à ses complices, puis à la foule) : Verrouillez tous les ascenseurs, bloquez les escaliers, isolez totalement l'étage. Tout le monde par terre, allez!!
Complice : Tout de suite!!
(Max regarde profondément Jude.)
A JAM PONY
Normal : Hé! Descend de ta bécane! Ca devient dur, y a plus de respect...
OC : Qu'est ce que tu manges?
Sketchy : Des tomates, sur un petit lit d'endives, et une couette de cresson.
Herbal : Oh! Alors pourquoi je ne vois ni tomates, ni endives, ni cresson?
OC : Et où il dégoterait ces trucs là, même s'il pouvait se les offrir?
(On entend ensuite la voix d'une journaliste du journal télévisé.)
Journaliste TV : Nous interrompons nos programmes pour diffuser un flash spécial. Voici l'hôtel Steinlitz, où un groupe lourdement armé, identifié comme étant le mouvement illégal du 22 mai, a pris d'assaut la salle où se tenait une conférence. La police est arrivée il y a quelques instants sur les lieux.
Sketchy : Trop de choses négatives dans le monde, maintenant.
Journaliste TV : On ignore le nombre d'otages...
Herbal : C'est pour ça que Jah nous dit de regarder les choses d'en haut! Ce que
vous êtes en train de faire, d'ailleurs.
OC : Attends, il y a une grande différence entre le cinéma qu'on se fait en mangeant parce qu'on est totalement fauché, et puis un fait réel.
Herbal : Non, il n'y a AUCUNE différence. Et dis toi que tout va bien. Et tout le temps!
OC : Pour toi, tout va bien! Des personnes vont être butées, et tout va bien?
Herbal : Oui, et tout le temps, en plus!
OC : Je t'aime comme un frère, mon frère, mais là, tu dérailles.
Journaliste TV : Les motivations des terroristes ne sont pas encore très claires.
Normal : Est-ce-que les mots "bip bip bip" ont encore un sens pour vous?
Journaliste TV : Ils s'appellent le mouvement du 22 mai car c'est le jour où est né le terroriste Théodore Kaczynski, connu sous le nom de "Unabomber".
A L’APPARTEMENT DE LOGAN
(On voit une partie du même flash info sur la télé de l'appartement de Logan.)
Journaliste TV : Pendant les dernières années du 20ème siècle, il a mené une lutte sans merci contre l'état technocratique.
Bling : Logan? Viens voir ça.
Journaliste TV : Ce groupe s'est constitué après l'Impulsion, que le fondateur du mouvement, Darius, a qualifié d'appel aux armes...
Logan : John Darius.
Journaliste TV : ...contre la technologie moderne. Ce mouvement...
Logan : Je l'ai interviewé il ya quelques années.
Journaliste TV : ... d'attentats à la bombe, qui ont détruit entre autres choses, un laboratoire Biotech. Cette nouvelle doit nous être encore confirmée, mais on me dit à l'instant qu'il y aurait plus d'une douzaine d'otages.
Logan : Où est ce?
Bling : A l'hôtel Steinlitz.
Journaliste TV : Nous produirons notre reportage en direct, avec notre équipe.
Logan : C'est là que Max est allée.
A LA CONFERENCE DE L‘HOTEL STEINLITZ
Darius : Nous n'allons pas vous faire de mal, coopérez et tout ira bien. Tout ce que nous voulons, c'est libérer l'enfant.
Tanaka : Le libérer, mais de quoi?
Darius : De vous et de vos exhibitions, vous en avez fait l'emblème de la faillite morale de votre état technocratique.
Max : Qu'allez vous faire de lui?
Darius : Lui donner un vrai foyer, une famille où il pourra vivre comme n'importe quel être humain.
Lydecker : C'est grandir en proférant des slogans, et en supprimant des gens!
Tanaka : Ce garçon, c'est ma famille!
Darius : C'est votre cobaye.
(Un téléphone sonne.)
Lydecker : La police, qui téléphone pour négocier.
(Darius décroche.)
Darius : Ici John Darius, mouvement du 22 mai, nous sommes armés. Et nous retenons 35 otages.
Sung : Inspecteur Sung, police de Seattle.
Darius : Si vous tentez quoi que ce soit, si vos hommes s'approchent de l'immeuble, les otages seront exécutés. Vous avez compris?
Sung : Parfaitement.
Darius : Nous voulons un véhicule et partir en toute sécurité. Avec l'enfant prénommé Jude. Si nos exigences ne sont pas satisfaites, nous tuerons un otage toutes les heures.
Sung : Ce que vous exigez ne pourra être fourni que dans une heure.
Darius : La première heure est achevée. (appellant un de ses hommes) Terance, viens.
(L'homme approche, bouscule Kendra, et regarde fixement Lydecker, qui le fixe droit dans les yeux, mais il choisit Tanaka, et l'emmène.)
Kendra (d'une petite voix) : Ah, non!
Tanaka (emmené de force) : Jude, sois courageux.
Kendra : Ils veulent seulement nous faire peur, ils ne vont pas le tuer?
A L‘EXTERIEUR DU BATIMENT
(Un militaire donne des ordres à une unité par radio.)
Militaire : Intervention immédiate, terminée.
(On voit l'unité courir, tandis que la police essaye de gérer la foule.)
Agent de police : Allez, ne restez pas là, circulez! N'approchez pas!
(Logan et Bling s'approchent. Sur le toit de l'hôtel Steinlitz, deux hommes obligent Tanaka à avancer.)
Tanaka : Où est-ce-que vous m'emmenez?!!!
Homme de main : Vous allez visiter la ville, docteur Mengélé!
Tanaka : Non! Je vous en prie, non! Non! Non, non!! Pas ça, non!!
(Les deux hommes jettent Tanaka dans le vide, sous les yeux de Logan qui regarde la scène depuis le sol. La foule pousse des cris d'horreur.)
Foule : Ils l'ont jeté du toit, les ordures!! Les salauds.... Olala....
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
(Les deux hommes reviennent.)
Darius (au téléphone) : 55 minutes, et quelqu'un d'autre sera exécuté.
DANS UNE RUE DE SEATTLE
(Pendant une course pour Jam Pony.)
OC : Elle est sexe, mais Original Cindy elle fait quoi? Elle attend de voir si son vœux de chasteté est définitif?
Herbal : Si jamais ça doit se faire, ça se fera.
OC : Tu commences à me courir avec ton fatalisme!
Herbal : Haha!
Sketchy : Hé! Le Steinlitz est à deux pas.
OC : Oui, et alors?
Sketchy : Allons jeter un œil! Peut être qu'on pourra voir quelque chose!
OC : Quoi, il faut bien que quelqu'un s'assure qu'il n'a pas d'ennuis! Hahahahahaha!
Herbal (soupirant) : Rooo, Jah!!!
A L‘EXTERIEUR DE L‘HOTEL
(Les militaires semblent encercler le Steinlitz.)
Militaire : Allons, dégagez!! Pas de photos!!
OC : T'as vu ça? Alors ne me dis plus que tout va bien.
Herbal : Ca va tout le temps bien...
OC : Non, ça c'est pas bien, c'est mal!
Herbal : Oui, c'est mal!
Sketchy : J'pige pas... Donc si tout est bien tout le temps, Herbal, et que tu reconnais que ce qu'il vient d'arriver là, c'est mal, alors ça veut dire que le mal, c'est bien, c'est ça?
Herbal : Exactement, vieux! Et ben tu vois, cette fois, t'es intelligent! Et Dieu pardonnera le mal. D'accord? Il faut aimer malgré le mal.
OC : Il va falloir que t'arrête la fumette, parce que ça t'embrume la cervelle.
Sketchy : J'avoue que j'suis plutôt d'accord avec Original Cindy, cette fois, Herbal! J'suis assez habitué à décoller, moi aussi, mais il était mort, ce mec là!
Logan : Matt!
Sung (à un agent) : Oui, d'accord.
Logan : Inspecteur Sung! Il faut qu'on se voit.
Sung (aux agents qui bloquent Logan) : Je le connais.
Logan : Une de mes amies était à cette conférence.
Sung : Quelques personnes sont parvenues à sortir, son nom?
Logan : Glasser, Rachel Glasser.
Sung : Son nom n'y figure pas.
Logan : Qui dirige l'opération, en fait?
Sung : L'armée prend la relève.
Logan : Le cerveau du mouvement, ce Darius, je le connais. Je peux vous aider.
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Kendra : 45 minutes. Ils attendent qu'un autre otage soit tué?
Lydecker : S'il vous plait, rendez-moi l'arme. Mais discrètement!
(Kendra donne l'arme à Max pour qu'elle le passe à Lydecker. Max a un flashback de Manticore.)
Lydecker : Tout va bien.
A L‘EXTERIEUR
Militaire : Et où avez-vous connu ce charlot de Darius?
Logan : Je l'ai interviewé plusieurs fois il y a quelques années pour un article. Mais il n'a rien d'un charlot, il sait ce qu'il veut, et de toute évidence, il est très dangereux.
Militaire : Si vous l'aviez livré à la police ça aurait évité des problèmes.
Logan : Moi je suis journaliste, je ne suis pas flic.
Militaire : Et comme tous vos collègues vous nous gênez. (à la radio) Où sont les tireurs d'élite exactement?
Radio : A une heure d'ici, commando.
Militaire : Pourquoi ça prend tout ce temps?!!
Logan : Laissez moi lui parler.
Militaire : Vous n'avez rien à faire ici, monsieur Cale.
Logan : Et vous n'avez aucun pouvoir sur un homme qui retient tout un groupe de civils. En tant que soldat vous représentez tout ce qu'il méprise.
Militaire : Et en tant que soldat j'entends faire mon travail.
Logan : Je peux peut être lui faire entendre raison!
Militaire : On ne raisonne pas les terroristes.
Logan : Je vais lui proposer de faire passer son message.
Militaire : Il tue un homme et vous voulez en faire un héros?
Logan : Pour vous comme pour moi, l'important, c'est de libérer ces otages, non?
A L‘INTERIEUR
La serveuse complice : Tu ne peux pas tuer une personne par heure, j'ai toujours été contre, c'est de la folie.
Darius : Tu condamnes ce que je fais?
La complice : Oui.
(Le téléphone sonne.)
Darius : Vous avez intérêt à m'annoncer que tout est prêt pour notre départ.
Logan : Mr Darius? Ici Logan Cale.
Darius : Logan Cale! Ca fait un bail! Comment avez vous atterri là dedans?
Logan : Oh, peu importe! L'important, c'est la sécurité de vos otages.
Darius : Dans 33 minutes, ce problème sera réglé pour l'un d'entre eux!
Logan : Je vous préviens, monsieur Darius, ce n'est plus la police qui opère, mais l'armée qui a pris le relais. D'après ce que je vois, ils ont très envie d'intervenir.
Darius : Ce qui ne me surprend pas. Ils nous traquent tous comme des animaux depuis au moins 10 ans!
Logan : Ils attendent le premier prétexte pour se servir de leurs mitraillettes et vous emmener.
Darius : Si jamais ils font ça ils auront des tas de cadavres sur les bras.
Logan : S'ils vous tiennent, ça leurs sera égal.
Darius : Il n'y a rien de tel qu'un massacre pour monter l'opinion publique contre ces bouchers! Il faut que les gens sachent ce qu'ils ont fait à ce pays, à la race humaine, et à toute la planète!
Logan : Dans quel siècle vivez-vous, Darius? Personne n'en saura jamais rien! Les autorités ne parleront pas de votre martyr, ils feront comme si ça n'était jamais arrivé, c'est ce que vous voulez? Mais on peut agir différemment. Je vous aiderais à faire passer votre message, si vous respectez la vie de ces gens.
Darius : Comment?
Logan : J'ai des contacts qui seraient prêt à raconter votre histoire sans aucune censure. Vous avez ma parole, mais auparavant, il faut relâcher les otages.
Darius : Hein, vous rêvez! Les soldats vont prendre l'hôtel d'assaut en une seconde!
Logan : Montrez au monde que vous avez plus de compassion que votre ennemi. Libérez les femmes et l'enfant.
Darius : Laissez-moi réfléchir.
AU POSTE D‘OPERATION MILITAIRE
Militaire : Belle tentative, mais ça ne va rien donner.
Logan : On verra.
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Max : Tu vas bien?
Jude : Je voudrais de l'eau, j'ai soif!
Kendra : Aller, viens. Allons voir si on peut avoir un peu d'eau.
Homme de main : Revenez!!
Lydecker : C'est un bon petit soldat.
Max : C'est un enfant terrorisé.
Lydecker : La peur ne fait pas avancer. Espérons qu'il va l'apprendre maintenant, s'il ne l'sait pas encore.
Max : C'est ce que vous enseignez à vos enfants? De se conduire comme si rien ne s'était passé?
(Lydecker veut venir s'assoir plus prêt de Max mais un homme de main réagit en le poussant pour l'assoir de force.)
Homme de main : Assis!!
Lydecker : Vous avez connu les années d'avant l'Impulsion. Vos parents vous emmenaient souvent chez vos copains, à des fêtes, ainsi qu'à des matchs, à des cours de dessins. Est-ce-que vous croyez mademoiselle Glasser que votre enfance vous a préparé à la vie que vous devez mener aujourd'hui?
(Max a un flashback de Manticore.)
Max : Dans mon enfance, je n'ai pas vécu ces choses là.
Lydecker : Tout de même, l'Impulsion a eu des conséquences positives. Le monde en sort plus résistant, et l'espèce renforcée.
Max : Une vision sombre des choses.
Lydecker : Pas sombre, réaliste. On sait bien que ce n'est pas l'amour qui gouverne le monde. C'est la loi du plus fort, seul les plus aptes survivent.
(Max a encore un flashback de l'épreuve d'apnée que lui avait infligé Lydecker.)
Max : Oui, il s'agit bien de survivre.
Lydecker : Oui, il faut espérer que l'enfant ne sera pas blessé.
MAX : Espérer? C'est un mot étrange venant d'un homme qui a ce regard sur les choses!
Lydecker : Oui, on a un langage anachronique. Il faudrait un langage digitalisé. Ce serait dommage que tous les travaux de Tanaka ne servent à rien. J'aimerais bien observer cet enfant, pour ma propre recherche.
Max : Servez-vous vite de votre revolver, avant qu'ils ne flinguent un autre otage.
Lydecker : Ce serait un peu prématuré. La situation va empirer, et puis elle va s'améliorer.
Darius : Passez moi Cale.
AU POSTE D‘OPERATION
(Le téléphone sonne, Logan décroche.)
Logan : Logan Cale. OK, je vais voir ce que je peux faire. J'y vais en gage de bonne foi, et il libèrera les femmes.
Sung : Et les autres otages?
Logan : Il veut qu'on l'emmène jusqu'à un aéroport avant d'envisager quoi que ce soit.
Militaire : Hors de question, qu'il n'y compte pas.
Logan : Une chose à la fois, laissez moi entrer il faut absolument que je le vois.
Militaire : J'ai d'abord deux choses à vous dire. Vous vous engagez à titre tout à fait personnel, et je ne peux garantir votre sécurité.
Logan : Je ne l'ai pas sollicité.
(Logan se dirige vers l'hôtel.)
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Darius : Puisqu'on se bat pour l'humanité, nous allons faire un acte humanitaire. Les femmes peuvent s'en aller. On va vous escorter jusqu'à l'entrée, au moindre geste suspect, on vous descend!
Max : On emmène cet enfant.
Darius : Je vous l'interdis.
Max : Alors je vais rester avec lui.
Darius : J'en doute fort. Dépêche toi.
Homme de main: Allez, circulez.
Autre homme de main : Dépêchez vous!
(Max et Kendra aperçoivent Logan dans le couloir.)
Kendra : Ce ne serait pas...
Max : Si. Je vais aller le saluer, ne dis rien.
Darius : Ca faisait longtemps! Un accident, où vous étiez là ou il ne fallait pas?
Logan : C'est un peu ça, oui.
Darius : Vous n'en avez pas tiré de leçons!
Logan : Faut croire.
DANS LES ESCALIERS
Max : Ah ma cheville!!
Homme de main : Ne vous arrêtez pas.
Autre homme de main : Je m'en occupe.
Max : Je crois qu'elle est foulée.
Homme de main (tendant sa main) : Tenez.
Max : Vous êtes un vrai gentleman.
(Max tire sur le bras de l'homme et l'assomme contre le mur.)
Max : Dommage que je ne sois pas une lady.
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Darius : Mais qu'est ce qu'il fabrique? Ils vont essayer de m'avoir.
Lydecker : Vous vous êtes montré chevaleresque en proposant cet échange.
Logan : J'suis un peu vieux jeu.
Lydecker : Et aussi un peu givré... Pour être venu vous fourrer là dedans.
A L‘EXTERIEUR DE L‘HOTEL
(L'armée prend en main les otages.)
Militaire : Par là, vite dépêchez vous! Allez, passons!
AU POSTE D‘OPERATION
Militaire (à la radio) : Si vous en voyez un, tirez!
AU POSTE D‘UN SOLDAT
Radio : Unité aérienne en position. Attendez les ordres.
(Le soldat tue la serveuse complice et un des hommes de mains.)
OC : Ils sont dingues! Kendra!
Sketchy : Ca va, elle a rien.
Soldat (arrêtant Kendra) : On ne passe pas!
Kendra : Max est à l'intérieur!
OC : Qu'est-ce-que t'as compris?
Herbal : Max est à l'intérieur?!? Alors ça, c'est mal, ouais, ça, c'est mal!
OC : On ne t'entend plus dire que tout va bien dès qu'une personne que tu aimes à des problèmes!
Militaire : Ca reste dangereux, montez dans le camion le plus vite possible s'il vous plait.
SUR LE TOIT DE L‘HOTEL
(Des soldats débarquent par hélicoptère, mais un homme de main tire dessus.)
Homme de main (à la radio) : Darius, tu me reçois?
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Darius : Mais qu'est ce qui se passe? Ils ont tué plusieurs de mes hommes, ils ont tenté de déposer des soldats sur le toit, leur parole n'a pas de valeur, et votre vie ne vaut guère mieux. Emmenez le.
SUR LE TOIT DE L‘HOTEL
(On retrouve deux hommes de main avec Logan. Ils le jettent dans le vide, mais Max le rattrape en sautant avec lui.)
Logan et Max : Oh!!! Tu n'as rien?
Max : Mais, qu'est-ce-que tu fais là?
Logan : J'pourrais te poser la même question, j'ai eu beaucoup de mal à te faire libérer!
Max : Non mais t'es dingue, d'échanger ta vie contre la notre?!!
Logan : Tu devrais me remercier, Max!
Max : Te remercier, Logan?
Logan : Tu serais retenue par ces fous, si je ne t'avais pas sauvé.
Max (en même temps) : Tu serais écrasé comme une crêpe si je ne t'avais pas sauvé. Laisse tomber.
Logan : Peu importe.
Logan et Max : J'vais sauver l'enfant.
AU POSTE DE COMMANDEMENT
Militaire : Attention, tenez vous prêt. On va donner l'assaut dès que vous serez en position. Attendez mon commandement.
Sung : Promettons quelque chose à Darius pour gagner quelques minutes.
Militaire : C'est trop tard.
Sung : Et les otages?
Militaire : Ils ne sont pas irremplaçables. On va montrer à ses idiots qui est le chef ici.
DANS LA SALLE DE CONFERENCE
Darius : Comment ça il s'est échappé, il est dans un fauteuil roulant, c'est insensé!
(On entend un bruit.)
Darius (à un homme de main) : Vas voir. Ils donnent l'assaut, tirons nous! Attrapes un otage. (à Jude) N'aies pas peur. Viens.
Max : On voulait me buter? (à Jude) Tu n'as rien? Jude...
Jude : Qu'est ce qu'on va faire de moi, maintenant?
Max : Tout va bien, tu n'as plus besoin d'être courageux. Aller, détend toi. C'est fini.
Militaire : Equipe bravo foncez!!! Equipe bravo foncez!!!
Lydecker : Hé, hé!! Qu'est ce que vous faite?!!
Soldat : On interroge le prisonnier!
Lydecker : Selon les lois de ce pays, tout individu a droit à un vrai procès. Vous voulez qu'il se présente au tribunal dans cet état?
Soldat : Non, monsieur!
Lydecker : Vous voulez que l'image de votre commandant, la crédibilité de vos soldats soient détruites par votre conduite imprudente?
Soldat : Non, monsieur!
Lydecker : Moi non plus, soldat. Le problème est résolu. Un des otages est un enfant qui doit avoir 7 ans, à peu près. L'avez vous aperçu?
Soldat : Non, on est sans nouvelle de lui.
Lydecker : Merci, soldat.
A L‘EXTERIEUR DE L‘HOTEL
Sung : Emmenez l'enfant loin d'ici.
Logan : Merci d'avoir pris des risques, Matt.
Sung : Comme ça, il n'échouera pas dans un orphelinat.
Logan : Ou entre les griffes de Lydecker.
Max : Prend soin de mon petit.
Logan : Je le protègerais.
Sung : Vous pouvez y aller.
OC : Max. Tu n'as rien chérie?
Max : J'ai... J'ai fermé les yeux, et j'ai laissé les mecs se bagarrer. Ca va, tout va bien.
OC : C'est vrai, tout va bien, ouais.
Sketchy : Et tout le temps!
Herbal : Ouais, tout va bien tout le temps.
CHEZ LOGAN
Max : Salut!
Logan : Salut à toi. Je me commande un nouveau fauteuil roulant. J'en veux un avec des... propulseurs.
Max : Merci d'avoir délivré les filles aujourd'hui. Et j'en faisais partie.
Logan : Merci à toi, parce que je n'avais pas du tout prévu de piquer une tête depuis le toit!
Max : Ah mais c'est uniquement par intérêt, combien de gars peuvent cuisiner et sauver le monde.
Logan : C'est donc lui, monsieur Lydecker.
Max : Oui. Cet homme est mon antéchrist, intime et mystérieux.
Logan : Beaucoup plus petit que je ne l'imaginais. Et pour quelles raisons était-il à cette conférence?
Max : Les mêmes que moi. Il se pose des questions. Il a dit que nous tous, ses enfants surdoués, nous avions des... Des déficiences.
Logan : Tes crises.
Max : J'ai eu le sentiment qu'il parlait de quelque chose de pire. Et je lui ai sauvé la vie.
Logan : Moi qui croyait être exceptionnel.
Max : On allait lui loger une balle dans la tête. Il suffisait que je reste là à regarder sans rien faire pour éliminer Donald Lydecker à jamais de tous mes ennuis à venir.
Logan : Il fallait exploiter ton avantage tactique sur ton ennemi. S'il le savait, il serait vraiment déçu?
Max : Quel cynique tu fais. J'avoue que j'ai pris sa défense instinctivement et je ne sais pas pourquoi.
Logan : Parce que c'est mal de tuer.
Max : Je n'ai pas cette noblesse. Lydecker est le seul être qui sache ce qui se passe dans mon corps génétiquement trafiqué. Et si oui ou non ce code-barres contient ma date de péremption. Il était hors de question qu'il parte avec ce secret.
Logan : Quelque soit ce que tu ressens, le fait est que tu as sauvé la vie d'un homme.
Max : D'un homme mauvais.
Logan : Ca reste une bonne action.
Max : J'en suis pas si sûre. Mais il y a une chose qui me met vraiment en colère, j'avais enfin l'occasion de faire provision de serviette à l'hôtel et j'ai oublié.
Logan : Une prochaine fois.
Max : Oui, une prochaine fois.