SOUTH MARKET
(Max marche à coté de son vélo et se dirige vers une marchande.)
Max (voix off) : Je me débrouille bien la plupart du temps, je me fonds dans la foule, dans ces rues bouillantes, je ne suis qu’un élément parmi d’autres désireux de s’en sortir… Le problème c’est que je ne suis pas comme les autres malheureusement. Je n’ai pas été conçue naturellement, on m’a créée artificiellement et comme ce sont des êtres humains qui m’ont fabriquée, un moment donné des fils se sont un peu entre mêlés dans mon cerveau, quelqu’un a bâclé le travail. Voilà pourquoi certains jours, j’ai le sentiment d’être inachevée.
Homme (à la marchande) : Merci.
Max (à la marchande) : Alors?
Marchande : Vous avez de la veine!
Max : Dieu merci!
Marchande : Ça devient dure à trouver!
(Max prend la boite et avale plusieurs cachets.)
Marchande : Il y a quelque chose qui m’intrigue, la tryptophane ce n’est qu’un complément alimentaire et vous réagissez comme une junkie qui vient de se shooter…
Max : …Aux acides aminés, oui.
(Max tend l’argent)
Marchande : Vous tremblez.
Max : Ca va passer (le bipper sonne) j’dois filer, vous me sauvez la vie.
CHEZ LOGAN
(Logan allume des bougies et Max arrive.)
Logan : Salut.
Max : Tu m’as appelée?
Logan : Aurais-tu envie de partager mon diner?
Max : Oh, je ne veux pas te donner du travail.
Logan : Je n’ai rien fait de spécial, c’est juste un de mes petits frichtis complètement improvisé sans prétention.
Max : Oh, j’ai pas très faim, je me sens patraque.
Logan : Ha, un verre d’un bon petit vin d’avant l’impulsion, voilà la panacée.
(Il y a une coupure d’électricité.)
Logan : Tu vas devoir rester parce qu’il vaut mieux ne pas trainer dans les rues pendant une panne de courant.
Max : Non merci, j’ai trop mal au crane.
Logan : Quand on pense que tout fonctionnait à merveille, ici, à une époque.
Max : C’est ce qu’on dit du moins. Où étais-tu au moment de l’impulsion?
Logan : Je pilotais un yacht, je m’apprêtais à entrer dans un port de l’île Horcas avec une amie.
Max : C’est bizarre ça, je l’aurai parié.
Logan : J’ai compris que la fin du monde approchait quand le GPS s’est détraqué et qu’on s’est échoué. Et toi?
(Flashback : Homme : Hé! Les gamines, vous êtes là?!)
Max : J’étais cachée sous l’escalier, je vivais dans une famille d’accueil, nous étions deux, moi et une fille Lucie, elle était plus âgée. Le père était un ivrogne, il nous tabassait pas mal. Il regardait un match et quand la télé s’est arrêtée à cause de l’impulsion… Il a fallu qu’il trouve un bouc émissaire.
Logan : Comment la machine à tuer génétiquement modifiée que tu es, a-t-elle pu supporter ça?
Max : Parce que j’essayais de m’intégrer, d’avoir l’air normal et puis le chaos ambiant m’a donné l’occasion de partir pour changer de vie, ce que j’ai fait.
(Max a de petites convulsions.)
Logan : Tu te sens mal?
Max : Je te l’ai dit, j’ai pas une pêche d’enfer.
Logan : Ca a l’air plus violent que d’habitude.
Max (S’allonge sur le sofa) : J’ai des périodes comme ça, où je suis un peu mal fichue. En général, le tryptophane me soulage mais ces crises là sont plus violentes que d’habitude, oui.
Logan : J’appelle un médecin…
Max : Et qu’est-ce-que tu vas lui expliquer, que ta copine qui est le fruit d’une manipulation génétique a un truc qui cloche dans sa chimie cérébrale!?
Logan : Et ça, ça te fait de l’effet?
Max : Ca m’apporte la sérotonine qui est fabriqué principalement par le cerveau. Quand le taux est trop bas, j’ai une crise. Je suis censée être une formule 1 mais je ne suis qu’une caisse pourrie.
Logan : Tu as tord de penser ça. Qu’est-ce-que je peux faire?
Max : Reste avec moi, s’il te plait?
Logan : Je suis là.
Max : Tu ne vas pas t’en aller?
Logan : Je vais rester auprès de toi.
CHEZ MAX
(Kendra cherche l’argent du pot de vin.)
Kendra : J’avais mis tout l’argent dans cette enveloppe mis l’enveloppe dans cette boîte et il s’est envolé.
Walter : C’est vrai que vous pourriez me payer en nature… Mais je suis marié.
Kendra : Vous êtes un homme très vertueux Walter, votre femme a une chance folle.
Walter : Dites, vous ne croyez quand même pas qu’on ait pu vous le voler?
Kendra : C’est la seule explication que je puisse donner.
Walter : Ha, ce n’est pas de chance! Le taux de criminalité ne cesse d’augmenter. Mais si vous ne payez pas, vous et tous les gens de l’étage vous devrez dormir dans la rue ce soir.
(Max arrive.)
Kendra : Max ont nous a volées, le pot de vin s’est volatilisé.
Max : Je l’ai chouré.
Kendra : Oh, Dieu soit loué.
Walter : Hé, j’ai autre chose à faire, je suis pressé.
Max : Je l’ai plus…
Kendra : Comment???
Max : Je l’ai dépensé.
Kendra : Non, tu plaisantes!
Walter : Suffit les filles, vous allez quitter les lieux…
Max : Hé! Mettez là en veilleuse Walter, vous l’aurez votre pognon pleurez pas. En plus vous avez trois jours d’avance.
Walter : Humm, les temps sont durs.
Max : Vous l’aurez demain matin.
Walter : Vous avez 24h…
Kendra : Humm…
(Walter s’en va.)
Kendra : Comment ça tu l’as dépensé?
Max : Pour un truc hyper important.
Kendra : Et donc sans état d’âme, tu as pris le fric que j’avais récolté auprès des gens de l’étage.
Max : C’est juste un petit empreint.
Kendra : Tu pouvais le demander!
Max : Il me le fallait d’urgence.
Kendra : C’est trop facile!
Max : Walter aura son fric alors arrête!!!
Kendra : Mais elle est folle, qu’est-ce qui lui prend tout à coup?
JAM PONY
(Max arrive en retard.)
Sketchy : Où t’étais passé?
Max : Ca ne te regarde pas!
Sketchy : Ouais, d’accord c’est tes affaires mais toute notre équipe a dû te couvrir, Normal est furieux!
Normal : Ah! La voilà enfin! Jusqu’à présent vos bons petits collègues sont venus me voir avec un tas d’excuses pour justifier que vous arriviez tous les jours à midi; vous deviez d’urgence aller chez le dentiste, vous enterriez votre tante… Encore et la meilleure inventée par cet idiot, vous aviez été placée en garde à vue par la police du secteur pour avoir fait de la sorcellerie! Alors que comptez-vous me faire avaler cette fois-ci?
Max : J’ai eu une panne d’oreiller.
Normal : Ah, il vous arrive de dormir!
Max : Pratiquement jamais mais je devais avoir pas mal de sommeil à rattraper.
Normal : En tout cas, il faudra rattraper vos heures de travail, effrontée! (à Sketchy) Fichez le camp, bip.
Max (à Original Cindy) : Dis, tu peux me prêter du fric, jusqu’à demain?
Original Cindy : Je devrais même plus te parler après ce que tu as fait hier soir! Tu as osé me poser un lapin.
Max : Je me sentais pas très bien…
OC : Tu aurais quand même pu me téléphoner au lieu de me laisser en carafe!
Max : J’ai oublié alors fiche-moi la paix, ok!
OC : Humm ! Et puis qu’est-ce-que tu vas faire aujourd’hui?
Max : Ce ne sont pas tes oignons! Bon alors, tu me prêtes du fric?
OC : J’suis complètement fauchée…
(Original Cindy s’en va.)
DANS LA RUE
(Un homme braque un marchand chinois.)
Marchand : Non, pitié, moi pas d’argent!
Braqueur : Mauvais réponse! Comment tu la veux, standard ou extrêmement croquante?
Marchand : Moi, pas d’argent!
Complice (à Max) : Hé!!
Max : Qu’est-ce qu’y a?
Complice : Approche-toi! Comment tu t’appelles ma jolie?
Max : Pourquoi tu veux le savoir, y a pas de filles comme moi sur l’Himalaya?
Complice : Ouais exactement.
Max : Je vais te le murmurer il est assez stupide…
(Max lui donne un coup de boule)
Max : Allez hop, dégage!
(Max l’éjecte de la voiture.)
DANS UN GARAGE
(Max essaye de revendre la voiture qu’elle vient de voler.)
Max : Faut pas charrier, elle est flambe en neuf cette caisse!
Garagiste : Et qu’est-ce qu’il va se passer quand les gangsters vont venir la chercher??
Max : Elle sera complètement désossée d’ici là!
Garagiste : Et ils vont me désosser également!! Je t’en donne 1000$ tout rond.
Max : Vous vous fichez de moi!
Garagiste : Je peux pas t’en donner plus.
Max : Bon d’accord.
Garagiste : J’aurai l’argent demain matin.
Max : Ah non, je le veux maintenant.
Garagiste : Je peux pas avoir une somme pareille ici, demain.
Max : A la première heure!
(Max s’en va.)
Garagiste : On aura tout vu!
CHEZ MAX
(Max rentre, OC et Kendra l’attendaient.)
Max : Salut les filles.
Kendra : Max il faut qu’on se voie.
Max : J’aurai le fric demain, ok!
(Max va dans la salle de bain à la recherche de ses pilules.)
Kendra : Tu les trouveras pas.
OC : Tu as un problème ma biche mais Kendra et moi, on t’épaulera.
Kendra : Parce qu’on t’aime beaucoup toutes les deux.
Max : Où les avez-vous mises? Où sont mes gélules??
Kendra : J’aimerais que tu te voies, les changements d’humeurs, les crises,…
OC : En plus tu te pointes pas aux rendez-vous.
Kendra : Tu voles de l’argent à tes amis.
Max : J’en avais besoin pour m’acheter des médicaments. Je vais mal.
OC : Parce que tu es défoncée à mort, complètement shootée.
Max : Où sont-elles?
Kendra : Allez détend-toi, essaie de t’en passer.
Max : C’est facile à dire, il me les faut absolument.
OC : Ce qu’il te faut surtout c’est de l’aide.
Kendra : Et avoir une vie un peu moins agitée.
OC : Tu as besoin de faire une cure rapidement.
Kendra : Et ça marche tu sais, je t’assure, je peux en parler j’en ai fait une.
OC : C’est vrai!?! C’était quoi ta drogue?
Kendra : Tatouages, j’en étais couverte on aurait dit un sapin de noël. C’était plus fort que moi.
OC : Ils ont disparu?
Kendra : Ouais, je les ai fait enlever au laser.
OC : Ah.
Max : Ecoutez, ces gélules me sont absolument vitales, où vous les avez mises??
OC : On les a jetées dans les toilettes et toi, tu vas très mal finir aussi si tu décroches pas.
Max : Oh non, c’est pas vrai!
Kendra : C’est pour ton bien tu sais.
(Max s’en va.)
Kendra : Dans l’état où elle est, ça pouvait pas mieux se passer que ça.
OC : On a réussi notre coup, y’a de quoi être fière.
Kendra : Humm.
SOUTH MARKET
(Max retourne voir la marchande.)
Max : Il me faut encore de la Tryptophane.
Marchande : Quoi, déjà!
Max : C’est une longue histoire et je ne paierai que demain.
Marchande : Je sais que je peux avoir confiance mais j’ai épuisé mon stock.
Max : Vous pouvez me dire où on en trouve?
Marchande : Non désolé.
Max : Où est-ce-que vous l’achetez?
Marchande : C’est plus la peine que j’ai mon business d’intermédiaire moi, si je vous dis qui me fournit.
Max : Où est-ce-que vous l’achetez!?!
Marchande : Arrêtez!
Max : Dites le moi!
Marchande : A un jeune médecin qui bosse à l’hôpital, il en donne à plusieurs patients, je connais un infirmier là-bas…
(Max s’en va.)
A L’HOPITAL
(Max est à la recherche de Tryptophane, elle entre par effraction. Une infirmier aperçoit Max en train de voler, il prend un téléphone.)
Infirmier : Envoyez-moi la sécurité! (à Max) Qu’est-ce-que vous faisiez là-dedans?
Max : Je cherchais le petit coin.
Infirmier : Ahahah, la sécurité va monter.
Max : Dites, depuis quand les nanas n’ont plus le droit de se soulager!?!
(Max assomme l’infirmier.)
Garde : Hé, toi là-bas!
(Max tente de s’échapper mais trop faible, les gardes l’attrapent.)
Infirmier : Ces junkies, quelles racailles!
CHEZ MAX
(Kendra essaie de faire patienter Walter.)
Kendra : Vous avez minci on dirait? Vous devez vous entrainer assidument?
(Kendra donne une tasse de café.)
Kendra : Je l’ai fait dans les règles de l’art. Pour vous payer Walter, il nous faudrait une journée supplémentaire.
Walter : J’ai déjà donné une journée supplémentaire! (par radio) Des squatteurs au septième, des renforts immédiatement.
Policier à la radio : Bien compris, terminé.
Walter : Il était parfait.
DANS LES COULOIRS
(Des policiers sont là pour évacuer l’étage.)
Policier : Dépêchez-vous, allez! Tout le monde dehors. Pressons. Sortez en file indienne…
Yacinda : Elle a pris l’argent et s’est tirée?!? Mais c’est pas le genre de Max!
Kendra : T’as un endroit où crécher?
Yacinda : Chez ma sœur et toi?
Kendra : Je sais pas, peut-être chez Original Cindy.
Fils de Yacinda : Maman…
Yacinda : Shhh, une seconde mon poulet. Ne t’inquiète pas, allons n’aie pas peur.
Walter : Dépêchons-nous, plus vite, dégagez!
Yacinda : Où sont passées nos affaires?
Walter : Allez! Magne-toi!
Kendra : Ils vont surement les mettre sur un camion à les vendre. Allez, vient.
PRISON LANGFORD
(Max attend son tour, la salle est bondée.)
Policier : C’est archi bondé, bientôt on saura plus où les mettre. Alan Glen? Allez, vient toi!
Détenu : ça ne va pas?
Max : Mêlez-vous de vos affaires.
Détenu : Si vous vomissez, je serais le premier concerné. Tenez, essuyez-vous la figure au moins. Vous voulez être belle sur la photo, non?
Policier (prend Max en photo) : Quart de tour vers la droite. L’autre profil. Suivant.
Détenu : Un instant, j’suis une star.
Policier : Les mains. Vient là. Les mains sur le bureau, jambes écartées. Voyons ça… Un jeu de clé, du brillant à la cerise, du chewing-gum à la cerise également et quelques petites coupures, ce qui nous fait au total… 21$.
Max : 75 quand on sait compter!
Policier : Je t’ai dit les mains sur le bureau! Petite, je crois que tu es habituée, non? Dit, j’aimerais savoir, les camés dans ton genre elles prennent combien ces temps-ci?
Détenu : Demande à ta femme!
Policier : Tu peux répéter.
Détenu : Cette femme n’a pas d’âme, elle mérite 20 ans.
Policier : Est-ce qu’on t’a sonné. Emmenez-les, bouge-toi.
JAM PONY
(Sketchy fait sentir un paquet à Herbal et OC.)
Herbal : Y’a un cadavre là-dedans!
OC : Oh, ça pue autant que ton casier.
Sketchy : On dirait que ça sent les pieds.
Herbal : Ouais, en décomposition!
Normal : Y’a un problème les gars?
Sketchy : Qu’est-ce-que vous pensez de cette odeur?
Normal : L’odeur d’un paquet qui ne devrait plus être là depuis longtemps. Plaisantins.
Logan : Excusez-moi, Max est par là?
Normal : C’est une très bonne question! Où diable est passée Max?
Sketchy : On m’a dit que Max est une des trois finalistes qui affrontent…
Normal : Laisse tomber, je connais la chanson. (À Logan) Désolé, je peux pas vous aider.
Logan (à OC) : Où est-elle? Je n’ai pas pu la joindre de toute la matinée?
OC : Elle veut peut-être pas te voir.
Logan : Pardon?
OC : Elle a décroché.
Logan : Attendez, je vous suis pas!
OC : Fait l’innocent, si tu crois que j’ai pas vu que tout à commencer au moment vous vous êtes connus.
Logan : Ok, là je suis vraiment largué!
OC : Je sais comment font les gars riches comme toi pour tournebouler la tête des filles, vous en faites une esclave de la drogue. J’ai donc pris les produits que tu donnais à Max et je les ai virés.
Logan : Quels produits?
OC : Quels produits!?!
Logan : Attendez!
OC : Tes gélules auxquels Max est accro. Elles sont dans les égouts maintenant.
Logan : Non, vous les avez balancées dans les toilettes.
OC : Ma copine n’en n’a plus besoin.
Logan : Max a une maladie neurologique.
OC : Ouais…
Logan : C’est pour ça qu’elle doit les prendre, ça la calme.
OC : Elle n’a jamais dit qu’elle souffrait d’une maladie neurologique!
Logan : On comprend qu’elle n’est pas souhaitée l’ébruiter. (Au téléphone) Hé, c’est Logan, tu peux me rendre un service?
PRISON LANGFORD
(Max et un détenu entrent dans une cellule et cherchent une place.)
Détenu : Ne restons pas là. Peut-être qu’il y a une cellule ouverte au fond. Restez près de moi et quoi qu’on vous dise… ne répondez pas. Je m’appelle Break.
Max : Max.
Break : Pourquoi ils vous ont coffrée? J’adore employer ce langage de gangsters.
Max : Pour vole.
Break : Oh, une vraie délinquante.
Max : Et vous?
Break : Cannibalisme, j’ai dévoré mes parents.
Max : Bonne source de protéines.
Break : Par là. En fait, j’ai une petite boutique sur l’avenue Melbourne de vêtements anciens, des habits d’avant l’impulsion. Dans la vitrine, j’avais une affiche contre la brutalité policière.
Max : Pas très malin.
Break : Ouais, je sais, ils m’ont coffré à cause de ça. C’était pas la première fois, ce ne sera pas la dernière… Mais il ne faut pas se laisser décourager. Nous allons camper à même le sol, ça va être top.
(Max a des convulsions.)
Break : Ca va aller vous êtes sure?
Max : Oui, c’est un truc nerveux.
Break : Est-ce-que… Est-ce-que je peux faire quelque chose?
Max : Je donnerais très chère pour avoir du lait.
Break : Moi, je prendrais bien une vodka tonic! Mais ce n’est pas le lieu.
Max : tryptophane dans le lait.
Break : Puisque vous le dites.
Max : Ca relax tout de suite. Vous croyez qu’il y en a par là?
Break : De la vodka?
Max : Non, du lait.
Break : Faites moi confiance, je vais vous en trouver. Je fais du troc avec un gardien que j’ai connu pendant mon premier séjour, il est fana de talons aiguilles. Il m’avait un peu dorloté à ce moment là et une fois dehors, je lui ai rendu l’appareil.
Max : Des talons pour sa nana.
Break : Non, à moins qu’elle fasse du 48.
Max : Oh, je vois.
AU CRASH
(Logan utilise ses relations pour aider Max.)
Logan (au téléphone) : Fait ton possible, merci Matt.
OC : C’était qui?
Logan : Quelqu’un qui bosse dans la police, un ami.
OC : Tu as des amis dans de drôles d’endroits.
Logan : On a arrêté une femme répondant à la description de Max alors qu’elle venait de cambrioler la pharmacie de l’hôpital hier soir.
OC : Non, sans blague!
Logan : Elle se trouve à Langford.
OC : Faut qu’on la sorte de là.
Logan : En distribuant des pots de vin, il faut compter 3 jours, on n’arrivera pas à temps.
OC : Tu pourrais expliquer?
Logan : Elle est malade et elle n’a rien pour se soigner, elle va tomber dans le coma et s’éteindre.
PRISON LANGFORD
(Break apporte à Max un verre de lait.)
Max : Oh, tu l’as même fait chauffer, merci.
Break : Il sort à cette température. Des gars ont une chèvre dans le bloc à côté.
Max : Dis, il doit y avoir un moyen d’accéder à la cours?
Break : Oui, mais c’est interdit après le couvre feu.
Max : Le règlement est trop strict, je mets les voiles.
Break : Oh, bien, oui, surtout ne te laisse pas décourager par les barbelés au-dessus du grillage…
Max: T’inquiète pas.
Break : Par les tireurs d’élite qui sont dans les miradors...
Max : J’ai fait des évasions plus difficiles que ça.
Break : De jouer les dures ça marche peut-être avec les garçons mais tu risques de te faire tuer.
Max : Tu viens avec moi?
Break : Non merci, sans façon. J’ai un rancart ce soir.
Max : Avec le fana de chaussures? Mignon.
Break : Tu changeras d’avis quand il te tirera dessus.
DANS LA COURS DE LA PRISON
(Max va tenter de s’évader.)
Break : C’est bon fonce! Plus de projecteurs que pour une avant première.
Max : Il faudrait opérer une diversion.
Break : D’accord compte sur moi, ça m’est facile, je ne passe jamais inaperçu. Tu es certaine de vouloir t’évader?
Max : Tiens, merci pour le lait. Garde-le en souvenir.
(Break chante pour faire diversion.)
Policier 1 : Hé ! Rentre, on doit pas être dehors après le couvre feu!
Policier 2 (à Max) : Hé, revient ici!
Policier 1 (à Break) : Boucle là.
Policier 2 : Descend de là, on va t’apprendre.
Directeur : Que se passe-t-il ici, messieurs?
SUR UN QUAI
(Logan et OC sont en voiture et attendent quelqu’un.)
OC (au téléphone) : C’est simple, met la clé sous le pot de fleur dans le couloir. Kendra ne recommence pas, tu pourras rester autant que tu voudras.
Logan : Dit lui que je sais comment arrêter cet enfoiré de policier.
OC : Tu entends… Elle dit que t’es le meilleur. Bien à plus. (Raccroche) Excuse-moi, je retire ce que j’ai dit.
Logan : Quoi?
OC : Les critiques que j’ai pu te faire. Je suis désolée. T’es d’accord?
Logan : Pas de problème.
OC : Tu l’adores cette fille?
Logan : Qui?
OC : Max.
Logan : Elle est chouette, ouais.
(Une voiture arrive.)
Logan : Ah, le voilà. (à Matt) Tu as réussi?
Matt : Pardon d’avoir été aussi long. J’ai eu du mal à récupérer la pièce à conviction.
Logan : Je te le revaudrais.
Matt : Pourquoi ton amie a tenté de voler ce produit?
Logan : C’est compliqué. J’ai encore un petit service à te demander.
PRISON LANGFORD
(Matt rend service à Logan en arrêtant OC pour donner des pilules à Max.)
OC : Lâche moi sale chintoc mangeur de soupes, t’as pas de sang dans les veines, gros nullard qui se gave de beignets. Arrête d’oppresser le peuple sale fils de…
Policier : Suffit, de quoi elle est inculpée?
Matt : Racolage.
OC : Dites, plutôt de coopération. Il me fait du plat et ensuite il me fait coffrer.
Matt : Fallait bien que je m’assure qu’un délit avait été commis, non?
OC : Menteur.
Policier : Les mains sur le comptoir, jambes écartées.
OC : Ne t’avise surtout pas de toucher mes cheveux.
Policier : C’est ça…
CHEZ LE DIRECTEUR
(Max se réveille dans une chambre.)
Max : Où est-ce-que je suis?
Fillette : Chez le directeur. Ne te réjouis pas trop vite, tu es encore en prison. Comment tu t’appelles?
Max : Max
Fillette : Maria. Il paraît que tu as tenté de t’évader.
Max : Oui et il n’apprécie guère ces choses là.
Maria : Tu as dû te faire tabasser.
Max : Tu travailles ici?
Maria : Je vivais dans une cellule avec maman au moment de la mutinerie, elle a été tuée. Le directeur et sa femme m’ont prise chez eux.
Max : Je suis désolée.
Maria : Ca me plaît que tu sois là. Quand tu te sentiras mieux, tu feras le ménage avec moi. Il n’y a pas trop à faire, il n’y a que le directeur et sa femme. La nourriture est bien meilleure et tu peux manger autant que tu veux. J’ai mon lit tout près comme ça le soir nous pourrons parler longtemps avant de dormir et comme tu seras là peut-être qu’il…
Max : Qu’il quoi?
Une femme : Maria!
Maria : On m’appelle, il faut que j’y retourne. Je reviendrais plus tard.
CHEZ LOGAN
(Logan essaie d’entrer dans le système de la prison.)
Logan (devant son ordinateur) : Allez dépêche-toi ! Bingo, voilà ils l’ont mise dans le bloc G4. G4 même bloc.
Bling : Ils ont la photo de Max dans leurs fichiers.
Logan : Oui et elle ne peut pas se permettre d’être photographiée.
Bling : Elle t’a tapé dans l’œil cette nana?!
Logan : Pourquoi tout le monde me dit ça.
PRISON LANGFORD
(OC cherche Max et tombe sur Break.)
OC : Hé ! Où t’as eu cette casquette?
Break : En quoi ça vous regarde?
OC : C’est celle de Max!
Break : Tu la connais!
OC : Je suis sa copine et si tu as osé toucher à un seul de ses cheveux…
Break : Pas la peine de t’exciter, moi aussi je suis sa copine. Elle m’en a fait cadeau juste avant sa tentative d’évasion.
OC : Dis-moi où elle est.
Break : Ils l’ont emmenée chez le directeur.
OC : Bon elle a besoin de ces gélules, tout de suite!
Break : Oh, mais ça, ça pose un problème parce que toi, tu es ici et elle là-bas.
OC : Il faut que je parvienne à lui apporter sinon elle risque de claquer. Et je n’exagère pas du tout!
Break : Tu sais faire les vitres?
CHEZ LE DIRECTEUR
(Max est allongée, elle ne se sent pas bien et Maria s’occupe d’elle.)
Maria : Tu n’as pas l’air bien.
(Flashback, Max repense à une scène similaire avec Lucie.)
Lucie : Comment tu te sens? Essaie de l’éviter Maxi sinon il t’embêtera aussi.
Max : Je suis désolée Lucie, je n’aurai jamais dû partir sans toi. Je savais ce qu’il se passait mais je n’ai rien fait à Manticore, on nous avait inculqué ce précepte…
(Flashback, quand Max était à Manticore.)
Militaire : Attaquez un adversaire uniquement quand c’est en accord avec votre objectif stratégique, si ce n’est pas le cas, vous devez effectuer un repli tactique.
Max : …alors je me suis enfuie. Je t’ai abandonnée, je t’ai laissée seule avec lui.
(Le directeur vient chercher Maria.)
Directeur : Maria!
Max : Non, laissez la tranquille!
(Max fait tomber un vase.)
Maria : Je vais nettoyer par terre.
Max : Espèce de malade.
Directeur : J’étais fatigué d’elle de toute manière, pourquoi penses-tu être là?
DANS UNE RUE
(Kendra donne un autre pot de vin pour que Walter laisse les squatteurs réaménager.)
Kendra : Est-ce qu’on peut réaménager?
Walter : Je suis gardien de la paix et vous osez me donner un pot de vin pour squatter une propriété privée!? Ca va vous coûter 150$ de plus.
(Walter s’en va en voiture.)
Kendra : Gros porc.
DANS LE BUREAU DE VOGELSANG
(Vogelsang prévient au téléphone Lydecker qu’il a une piste sur une X5.)
Vogelsang : Monsieur Lydecker, c’est Vogelsang. Un de mes contacts vient de me passer un coup de fil, il se trouve qu’il bosse à Langford. Je lui ai dit, il y a quelque temps, que s’il trouvait un détenu avec un code-barres sur la nuque, il devait me prévenir. Il vient de le faire à l’instant. Il vient de m’annoncer qu’une détenue, une fille a tenté de s’échapper hier soir. Elle a failli réussir son coup. Je vous l’avais dit que vous pourriez me faire confiance. (Lydecker raccroche le téléphone.) Monsieur Lydecker?
DANS LE BUREAU DE LYDECKER
(Après le coup de fil, il communique par radio à ses hommes.)
Lydecker : Tout le monde en alerte, direction Langford immédiatement.
CHEZ LE DIRECTEUR
(Max est allongée, elle ne se sent pas bien et Maria lui apporte un plateau.)
Maria : Je t’ai fait du thé.
(Max ne boit que le lait.)
Max : Maria, je vais t’aider à t’évader.
Maria : Ce n’est pas si mal ici tu sais. S’il ne m’avait pas recueillie, j’aurais bien plus souffert.
(Maria s’en va.)
PRISON LANGFORD
(Lydecker recherche la X5, il s’adresse aux policiers.)
Lydecker : Elle a un code-barres imprimé sur la nuque.
Policier 1 : Vous savez son nom au moins?
Lydecker : Non. Vous avez un fichier de signes particuliers ou de tatouages?
Policier 1 : Non.
Soldat : On y va, par-là.
Policier 1 : Hé! Vous n’avez pas le droit. (Prend le téléphone.) C’est ça, passe moi le directeur.
Policier 2 (à Break) : Ton amie est à l’abri, je l’ai envoyée travailler chez le directeur.
Break : Ah… Je vois une jolie paire de talons aiguilles en vernies qui se profile à l’horizon.
Soldat : Ouvre-moi cette porte, vite! Tout de suite, bouge-toi! Dégagez, écartez-vous les mains contre le mur. Toi! Sort de là!
Lydecker : Les code-barres sur la nuque.
CHEZ LE DIRECTEUR
(OC cherche Max et demande à Maria.)
OC : Ils ont amené une fille hier, tu sais où elle est?
Maria : Non, on devrait peut-être d’abord regarder en bas.
OC : Ne m’oblige pas à te reposer la question.
PRISON LANGFORD
(Le policier 1 prévient le directeur par téléphone de la venue de Lydecker.)
Policier 1 : Ce type s’appelle Lydecker, ok. Il bosse pour un organisme d’état dont je n’ai jamais entendu entend parler.
Directeur : Il a dit pourquoi il la cherchait?
Policier 1 : Non, monsieur. Il a seulement parlé du code-barres qu’elle avait sur la nuque.
Lydecker (à un soldat) : Vous êtes allé voir au mitard?
Soldat : Rien. Mais un des gardiens a dit qu’une des détenues est de corvée chez le directeur.
Lydecker : Allons-y!
CHEZ LE DIRECTEUR
(Le directeur demande à Max de s’en aller.)
Directeur : Allez, vite, tu repars. Tu n’as rien vu, t’as compris. J’ignore qui sont ces gens et pourquoi ils te cherchent mais si tu leurs révèles quoique ce soit de ce qui s’est passé…
(Max l’attrape par le cou.)
Max : Qui me cherche exactement?
Directeur : Lydecker.
OC : Max arrête! Max. Mais qu’est-ce qu’elles contiennent tes pilules?
Max : Des épinards. (Au Directeur) Vous allez nous faire sortir d’ici.
Directeur : Il n’en est pas question.
OC : Tu en es certain (en le menaçant d’une arme) On y va.
Max : Non, pas sans elle. Allez, vient.
(Lydecker arrive trop tard.)
SUR LE PARKING
(Max, OC et Maria prennent la voiture du directeur.)
OC (Au directeur) : Ouvre-le.
Max (A Maria) : Dans le coffre chérie.
OC (Au directeur) : Ne crois pas que je ne sais pas m’en servir. Si quelqu’un nous remarque, tu fais comme les reines de beauté, tu lui souris, allez.
PRISON LANGFORD
Policier 1 (au téléphone) : Quoi, il vient de partir en voiture! Tu ferais bien d’aller voir ça me parait très bizarre.
SUR LA ROUTE
(Le directeur conduit et OC lui demande de s’arrêter maintenant.)
OC : Bon met toi sur le côté maintenant et libère les filles.
Directeur : Comme vous voulez.
(il accélère, il finit par s’arrêter après avoir assommé OC et se dirige vers le coffre.)
Max (en frappant le directeur) : Désolé j’ai pété ta serrure.
(Une voiture de police s’approche mais Max met K.O les policiers en quelques secondes.)
Maria : Vite Cindy dépêche-toi.
OC : Max, grouille-toi!
(Le directeur se relève et Max fonce sur lui.)
PRISON LANGFORD
(Lydecker recherche la X5, il s’adresse de nouveau aux policiers.)
Soldat : Alors toujours rien?
Lydecker (au policier 1) : Je veux les dossiers de toutes les femmes emprisonnées ces dernières 48 heures.
Policier 1 : Oui m’sieur. 47 admissions.
Lydecker : Je veux voir le portrait de toutes les détenues de moins de 25 ans, ok?
Policier 1 : Tout de suite… Impossible… il y a un problème.
Lydecker : Mais qu’est-ce-que vous avez fait! Le fichier a complètement disparu. Je n’ai rien fait. Je crois que Vogelsang est bon pour une nouvelle manucure.
CHEZ LOGAN
(Logan vient tout juste d’effacer le fichier avec son ordinateur.)
Logan : Ce fichier n’a jamais existé, voilà. Mon travail s’arrête là.
(Le téléphone sonne.)
Logan : Allo, Max tu n’as rien?... J’en suis ravi…
CHEZ MAX
(Maria dort dans le lit de Max et Kendra soigne la bosse d’OC.)
OC : Aouh! Fait gaffe!
Kendra : Reste tranquille.
OC : Enfin l’important, c’est qu’il a eu ce qu’il méritait cet ordure. Réduit en bouilli.
Max : Maria s’est écroulée de fatigue.
OC : Hum, elle a souffert aujourd’hui.
Max : Non, elle souffre depuis des années. Je vais la laisser dormir pendant que je vais chez Logan lui trouver un lieu d’accueil.
Kendra : Vous avez eu du bol de pas y avoir laissé la peau.
OC : Hum, Original Cindy s’est vu entre les griffes de la mort et a cru que son heure avait sonné.
Max : Oh allez, fait pas tout ce cinéma Cindy! T’as pris de sacrés risques en te faisant emprisonner.
OC : Tu l’aurais fait pour moi. Il faut dire qu’on a culpabilisé aussi.
Kendra : Max, OC et moi on a un peu discuté et…
OC : J’ai l’impression que tu collectionnes tous les problèmes de la terre, on sent que tu as des choses dont tu ne tiens pas à nous parler. On ne sait pas trop pourquoi.
Kendra : Parce que tu penses qu’on pourrait rien faire.
OC : Au contraire, on n’est plus solide que tu crois!
Max : Je comprends rien à ce charabia.
Kendra : Les mystères autour de ton état de santé…
OC : …Et ces gars qui sont venus te chercher à la prison…
Max : Mais quels gars?
OC : C’est justement ce que je te demande!
Max : D’accord, vous voulez savoir ce qui ne va pas chez moi?
OC : S’il te plait.
Max : Si je vous disais que j’ai été génétiquement modifiée.
Kendra : Haha! Et nous tu crois qu’on l’est pas!
Max : Mais je ne suis pas comme les autres femmes, ça je le sens.
OC : Toi, tu ne ressembles à personne. Bon très bien, ne nous dit rien. Mais quelque soit ton secret, n’oublie pas, tu es ma petite sœur.
Kendra : Oui, l’important tu sais ; c’est qu’on t’aie récupérée.
Max : Ah les filles… Au bon sens j’ai oublié que je devais encore trouver du fric.
Kendra : Ca fait rien, on a pris les choses en mains.
CHEZ WALTER
(Walter regarde la télévision quand soudain il y a un bulletin du veilleur qui lui est adressé)
Walter : Oui, vas-y fonce! Allez, met le paquet! Oui! Ah! Encore ce casse-pied!
Le Veilleur : Voici votre cyber flash souffle de la liberté. On ne peut le localiser. On ne peut l’interrompre. C’est la seule voix encore libre et elle s’adresse directement à vous monsieur le policier Walter Eastep, c’est cela à vous Walter! Vous vous reconnaissez, c’est vous en train de soutirer de l’argent à des squatteurs.
Walter : Oh, bon sang!
Le Veilleur : Comme la police n’est pas tendre, je ne pense pas que vos patrons aient envie de voir cette cassette diffusée 24h/24. Ce n’est pas le pot de vin qui les dérangerait mais plutôt que vous ayez été assez idiot pour vous faire filmer à votre insu, ce qui rend la situation délicate pour les autres policiers. Alors voilà ce que je vous propose Walter, vous arrêtez de racketter ces squatteurs et cette vidéo reste un secret entre vous et moi. C’était votre cyber flash souffle de la liberté de votre ami le Veilleur.
Walter : Arrh!
CHEZ LOGAN
(Max apprend que Logan a trouvé une famille pour Maria.)
Max : Comment tu as pu réaliser cet exploit Logan? Le père a une ferme laitière, la maman est institutrice. Ils ont toujours voulu avoir des enfants et en plus de ça, elle aura sa chambre!
Logan : Et un poney.
Max : Ce n’est pas Maria, c’est moi qui vais aller chez eux!
Logan : Ce sont de grands amis et ils se réjouissent de l’accueillir. Ça leur fera du bien à tous les trois.
Max : Demain à la première heure, je l’amène. Merci infiniment elle était vraiment dans le pétrin.
Logan : C’est seulement grâce à toi Max, qu’elle a pu sortir de là. Tu as fait une bonne action.
Max : Mieux vaut tard que jamais.
Logan : J’avais deviné qu’un cœur battait sous le dur blindage de cette petite merveille de biotechnologie.
Max : Hé, arrête de t’emballer! Je n’ai pas envie de me faire enrôler dans la brigade pour défendre la veuve et l’orphelin et les chiens perdus.
Logan : Je te nommerais commandant!
Max : Ca ne me dit rien! Qu’est-ce qu’on mange? Tu te bouges ou tu restes là à te prélasser?
Logan : Dit donc, tu étais beaucoup plus douce quand tu étais en manque!
Max : Je suis faite comme ça!